Canada : place à la diplomatie !

Régulièrement, Vincent Gagnon, directeur scientifique de l’Association québécoise des vapoteries (AQV), rapporte l’évolution de la situation de la cigarette électronique au Canada.
Depuis quelques mois, l’Association québécoise des vapoteries adopte une nouvelle approche pour influencer constructivement nos élus qui interviennent sur le dossier de la réglementation du vapotage.
Multiplication des rencontres avec les politiques
En effet, Valérie Gallant, directrice de l’association, aguerrie par ses années d’expérience dans le domaine des relations publiques, est parvenue à obtenir des avancées significatives de la part des différents échelons du gouvernement.
Ces avancées sont dues notamment au positionnement stratégique que nous avons pris. L’AQV travaille notamment avec la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et son comité surréglementation pour exprimer nos doléances aux différents gouvernements. Nous collaborons avec d’autres associations défendant le vapotage dont ARIV (Association des Représentants de l’industrie du vapotage), VAO (Vapor Advocacy of Ontario) et l’ACV (Association canadienne du vapotage).
Jusqu’aux gouvernements
Au mois de mars 2020, nous avons tout d’abord rencontré le gouvernement du Québec. En frappant en toute délicatesse à la porte de la ministre de la Santé et des Services sociaux Danielle McCann, nous sommes parvenus à obtenir une réponse signée de la main du directeur national de Santé publique et sous-ministre adjoint, Horacio Arruda. Ce dernier nous félicitait de la collaboration dont nous avons fait preuve en respectant les ordonnances de mesures visant à protéger la santé de la population en contexte de pandémie.
Puis s’en sont suivies des discussions avec Lionel Fritz-Adimi, le conseiller principal de Jean-Yves Duclos, ministre du Conseil du Trésor. Nous nous sommes ensuite référés à Jean-François Harvey, le conseiller pour le Québec de la ministre de la Santé Patty Hadju.
Du côté du gouvernement du Canada, nous avons approché plusieurs partis politiques. Nous avons notamment rencontré le député bloquiste Alexis Brunelle-Duceppe, puis la députée bloquiste Julie Vignola, au début du mois de septembre. Du côté du Parti Conservateur, Pierre Paul-Hus et Richard Martel ont accepté de nous rencontrer.
Sur cet élan de relations publiques, nous sommes parvenus à démontrer toute la rigueur et le sérieux dont nous faisons preuve et c’est la sénatrice Petitclerc, responsable du dossier de la réglementation du vapotage, qui a finalement retourné notre appel.
Nicotine limitée à 20 mg/ml, mais pas touche aux saveurs
La sénatrice Petitclerc nous a expliqué que le gouvernement fédéral entend limiter les taux de nicotine à 20 mg/ml mais aussi que ce ne sont pas les saveurs qui sont mises en cause mais bien la présentation de ces dernières. Donc, nous n’aurions pas à craindre (sic) une interdiction des saveurs mais davantage un encadrement au niveau de l’étiquetage.
Dossier à suivre, mais heureusement, l’AQV ne se positionne pas en réaction, mais bien en pro-action à ce qui s’en vient afin de faire comprendre aux législateurs le marché et la réalité du terrain.