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La cigarette électronique est-elle cancérigène ?

Bon nombre de questions fusent autour de la cigarette électronique depuis quelques années. Des études scientifiques ont tenté de découvrir plus en profondeur le contenu et les effets physiologiques qu’elle pourrait entraîner à long terme. Cependant, rien ne semble indiquer un danger imminent concernant son utilisation.

En tant que produit du tabac (ramification imposée par la loi) la vape est considérée comme un accessoire pour adulte qui comporte des risques. De par sa contenance en nicotine, cette catégorisation est très compréhensible car on ne peut pas permettre aux mineurs (moins de 18 ans) de toucher à cette nouvelle expérimentation.

Expérimentation est le terme convenable car le statut du vapotage reste encore au stade de l’expectative et de la recherche. Bien que quelques éléments mineurs aient été découverts par des études universitaires (notamment sur la toxicité des substances utilisés dans les Eliquides), la décision finale sur le caractère nocif, fatal ou sain du produit reste floue.

Pour la législation, il ne faut pas condamner l’Ecigarette pour des résultats non alarmants. Pourtant, des recherches sur les effets de la vape ont été effectuées et ont délivré des faits essentiels. La principale découverte repose sur les dangers que peuvent apporter les arômes et les additifs vaporisés. A l’instar de la fumée de la cigarette qui est hautement cancérigène (tabagisme à 95 pour cent toxique) le comportement des molécules vapologiques sont également suspectées par les scientifiques mais à très faible valeur.

Cependant, en tant que substituts et concurrents sérieux de l’industrie du tabac brut, il ne serait pas sage de limiter leurs évolutions. Tant que les études n’auront pas atteint un cap satisfaisant, il n’est pas question de réprimer la vente des Ecigarettes et des produits de la vapote. Toutefois, pour garder le contrôle, l’Administration applique des politiques de restrictions et de réductions des risques (par l’imposition des règles de fabrications et des interdictions de vapoter dans des zones précises)

A quel niveau peut-on classifier le danger des Ecig ?

Par rapport à la cigarette, l’inhalation de la vapeur issue des clearomiseur est minime. On a pu découvrir à l’aide d’une recherche scientifique le niveau de toxicité de la vape qui est de cinq pour cent. Ce résultat n’est pas très étonnant car à part la composition nicotinique, il n’y a pas de terrain commun entre les deux produits. Si la cigarette est conspuée pour le goudron de son tabac et la présence d’innombrables substances cancérigènes, la cigarette électronique quant à elle est suspectée de par sa synthétisation.

Ainsi, fumer est un concept totalement décalé de la vape. Dans celle-ci, les questions qui se posent sont d’ordre chimique. L’origine des arômes, le traitement des ingrédients (propylène, glycérine) et leur application à la résistance forment les principales préoccupations.

Dans un e-liquide, il y a plusieurs éléments dilués et macérés. La contenance se base sur du propylène glycol (base de synthétisation), de la glycérine végétale qu’on retrouve également dans de nombreux produits quotidiens (domestiques et alimentaires), des arômes qui peuvent êtres alimentaires, synthétiques ou naturels et enfin des additifs pour accentuer le gout et les sensations. Ces substances sont contrôlés en laboratoires et purifiés afin d’éliminer tous risques sur la santé. Cependant, parmi tous les e-liquides mis en vente, une infime partie de substances toxiques (nocives) est toujours ré-traçable. Même si les éléments sont traités profondément, cela n’éradique pas complètement les risques.

Dans un autre temps, c’est la chauffe ou la combustion même qui pose un souci. Sachant que le e-liquide est brulé dans une mèche, cette vaporisation relève constamment une question qui ne trouve pas encore une réponse convaincante. Bon nombre de chercheurs affirment que cet acte engendre des répercussions à longs termes, mais la législation ne veut pas couper court à l’expérimentation tant que des résultats probants ne soient pas ressortis.

L’e-cig est-elle cancérigène ?

Dans chaque e-liquide, des toxines sont cachées mais à très faible doses. Si les matériaux les plus dangereux sont expulsés par traitements (ambrox, diacétyle, parabène, colorants, conservateurs, huiles…) les autres sources ne sont pas atteignables, surtout au niveau des arômes. Une étude américaine publiée dans la revue Frontiers in Physiology a récemment proclamé que l’application de la vape régulière aux poumons de par les arômes et les saveurs peut entraîner des inflammations et des lésions.

Pour éviter de conclure vers une décision hâtive, penchons-nous sur la base de cette étude. Pour faire simple, si les éléments en soi ne délivrent pas directement des substances qui causent la maladie, leur application à la chaleur et aux poumons peuvent déclencher des lésions et des amorcer un début de cancer. Mais cela reste encore en réserve, ce n’est ni officiel ni influent.

Que faut-il penser de la cigarette électronique si elle est toxique ?

Tout d’abord, il faut faire confiance à l’administration et suivre les consignes de sécurité qu’il impose. Afin de réduire au maximum les risques, il faut veiller à se procurer des produits règlementés (flacons de 10ml, nicotine limitée à 20 mg ml, produits traçables…) et les appliquer à des fins normalisées (ne pas jouer sur les performances et les contrôles de températures, respecter les doses…)

Ensuite, il faut bien choisir son produit. Le sevrage tabagique doit suivre des étapes et le choix des bons e-liquides en fait partie ? Lorsqu’on doit choisir son e-liquide parmi les innombrables offres, on est assujetti à une obligation de diligence. Aussi, faut-il s’informer, recueillir des témoignages, connaitre les bons et les mauvais points…

Enfin, un vapoteur doit reconnaître les dangers et se placer dans les meilleures conditions. La cigarette électronique est conçue dans une optique de sevrage tabagique. Tout individu qui ne trouve pas d’intérêt à vapoter ne doit pas commencer l’E-cig. Dans ce contexte, il faut se dire que si le tabac naturel que l’on combat peut être réduit à 5 pour cent de risques, c’est un moyen très efficace qui promet une un nouvel élan. Pour arrêter de fumer, c’est un excellent compagnon.

En résumé, si la loi a posé des barrières sur la qualité des produits vapologiques, c’est parce qu’ils ne sont pas dénués de risques. Cependant, si on prend garde aux avertissements et qu’on suit la procédure comme il faut (pas d’excès ni de surdose), ces mêmes risques sont réduits à néants.

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