La cigarette électronique ne constitue pas une passerelle vers le tabagisme…

La cigarette électronique ne constitue pas une passerelle vers le tabagisme… Telle est la conclusion d’une récente étude menée par l’ONS ou Office for National Statistic de l’autre côté de la Manche. Cette enquête entreprise en Grande-Bretagne confirme une fois de plus que la cigarette électronique est très loin d’être une passerelle vers le tabagisme pour les personnes qui ne fument pas.
Cette enquête qui ne manque pas d’attirer l’attention des adeptes de la cigarette électronique (et sans doute celle des inévitables détracteurs) met d’abord en avant le fait que la proportion de fumeurs a beaucoup diminué ces dernières années. En 1974, la proportion de fumeurs était d’un peu plus de 45 %. Elle est passée à près de 20 % pour l’année 2013.
Par ailleurs, des informations obtenues durant le premier trimestre 2014 révèlent que la majeure partie des vapoteurs sont en fait des fumeurs qui ont cessé le tabagisme. Plus de 50 % des utilisateurs d’e-cigs qui ont été questionnés ont affirmés que l’usage de la cigarette électronique était motivé principalement par une volonté d’arrêter de fumer. La principale motivation : l’e-cigarette est moins nocive.
En définitive, la cigarette électronique est un produit qui mériterait largement que l’on s’y attarde. Ainsi, des hauts responsables œuvrant dans le domaine de la Santé et du bien-être en Grande Bretagne ont souligné l’utilité de bien contrôler la qualité ainsi que la sécurité de ce dispositif. Pour sa part, le directeur national chargé de la Santé et du Bien-être public, en la personne de Kevin Fenton, estime que la mise en place d’une réglementation prônant l’e-cig contribuerait grandement à baisser les désastres liés au tabagisme sur le territoire.
En tenant compte des caractéristiques de la cigarette électronique (présence de nicotine notamment…), ce produit pourrait dans l’année ou les deux années à venir se hisser au rang de médicament au Royaume-Uni.