Une cinquantaine d’experts soutiennent la cigarette électronique auprès de l’Organisation mondiale de la santé

53 experts dévoilent leur position par rapport à la cigarette électronique et en font part à l’OMS ou Organisation Mondiale de la Santé. Ces spécialistes estiment que l’e-cig ne devrait pas être considéré comme un produit du tabac mais plutôt comme un moyen de réduire les risques liés au tabagisme.
Ces experts qui proviennent de 15 pays ont tout simplement décidé de réagir face à certaines déclarations faites par l’OMS sur la question, par l’intermédiaire d’une lettre ouverte qu’ils ont fait parvenir à la directrice de l’organisme. Ils invitent notamment cette dernière de réfléchir encore sur le classement de la cigarette électronique laquelle ne devrait pas se retrouver dans la même catégorie que la cigarette classique, ces spécialistes estimant que l’e-cig offre une opportunité de diminuer les méfaits du tabagisme (notamment les maladies ainsi que les décès). On ne saurait donc comparer ces deux produits.
Pour rappel, l’OMS a révélé à travers un document confidentiel qu’elle est assez en faveur de l’application de restrictions similaires à celles en vigueur pour les produits renfermant de la nicotine pour la cigarette électronique. Il semble que l’Organisation Mondiale de la Santé considère cette dernière telle une « menace ».
Dans le cas où l’OMS campe sur cette position et applique des restrictions rigoureuses à l’e-cigarette électronique, l’organisme négligerait un produit qui se pose indiscutablement comme l’une des innovations les plus importantes dans le domaine de la santé publique des 30 dernières années. D’ailleurs, en agissant de la sorte, l’OMS va à l’encontre de sa charte laquelle donne la possibilité au publi c d’avoir le contrôle sur leur santé. C’est en tout cas ce que met en avant Jacques Le Houezec qui n’est autre que le signataire du courrier envoyé à la directrice de l’OMS.
D’après Jacques Le Houezec, la cigarette électronique apporte une solution, pas le contraire. Ce produit permettrait de baisser significativement les répercussions désastreuses du tabagisme sur la santé publique à travers le monde.
A noter que plus d’un milliard de personnes sont dépendantes au tabac à travers le monde. Le tabagisme sera à l’origine d’un milliard de décès au cours du XXIe siècle, des décès souvent trop précoces et qui auraient pu être facilement évités. Face à ce fléau, les signataires de ce courrier qui ne manquera pas de faire parler de lui pensent qu’il est indispensable d’exploiter toutes les méthodes à la fois éthiques et pratiques pour endiguer ce problème. Et la cigarette électronique se classe justement dans cette catégorie.