Les effets de l’e-cigarette à long terme (basé sur l’étude récente de Riccardo Polosa)
La cigarette est un substitut efficient pour les fumeurs, cela est tangible et vérifiable par tous depuis les premières générations jusqu’aux versions plus accommodées d’aujourd’hui. Cette vérité est acceptée par la globalité des consommateurs de tabacs, que le niveau soit élevé ou non. La question récurrente sur son efficacité ne porte plus débat depuis bien longtemps. Prouvée par une explosion des ventes et l’accréditation des institutions de normalisations, cette notoriété galopante n’a plus rien à cacher sur le plan sanitaire et commercial, du moins par rapport à la cigarette.
Pourtant, c’est cette liberté un peu trop flagrante qui titille les esprits, et comme tout produit lié au tabac, la cigarette électronique ne peut échapper aux vraies questions de société, sur sa nature, ses apports, ses dangers cancérigènes ou non, son sevrage tabagique, et surtout ses effets à long terme. Ainsi, les études se spécialisent et s’approfondissent jusqu’à faire émerger une totale neutralité ou plus précisément une fixation sur la réalité de l’instrument afin de prendre les mesures adéquates.
À partir d’une certaine durée d’exploitation, les autorités ne voient plus ce côté pratique de remplacement à l’arrêt du tabac, mais commencent à se focaliser sur une enquête plus sérieuse, d’où l’apparition des premières restrictions sur les consommables, eliquide, arome naturel, etc. , depuis les accessoires aux e-liquides, clearomiseur, batterie, résistances, etc. L’exemple le plus proche est la réglementation sur les produits du tabac qui incorpore les e-liquides qu’on appelle communément TPD et qui limite le dosage du tabac dans 10 ml de liquide tabac. Cela ne fait que commencer et au fur et à mesure de la consommation, des questions plus profondes seront exploitées afin d’avoir un contrôle total des informations, qui ne sont pas encore très explicites pour le moment. Depuis Octobre 2017, il a été interdit de fumer dans les lieux publics et certains lieux comme les endroits dit collectifs. Les bar et restaurants sont exemptés sauf si leur réglementation intérieure y pose une interdiction.
La question sanitaire de la cigarette électronique
Les études préliminaires et techniques qui ont permis à l’ecig de faire cette entrée fracassante dans le monde du tabac ont été si limpides qu’aucune raison sanitaire n’a pu se faire entendre pour l’empêcher d’être commercialisé : boutique cigarette électronique, site web, buralistes.
Pour faire un bref résumé, tous les produits contenant des éléments toxiques et nocifs de la cigarette, comme le goudron ou le monoxyde de carbone et les 50 composés chimiques identifiés comme cancérigènes, sont bannis du liquide de vape jusqu’à un ratio de 90 pour cent. Les ingrédients de base sont épurés et ne présentent quasiment pas de toxines dangereuses, tant à l’inhalation qu’au vapotage passif. On parle du propylène glycol et de la glycérine végétale qui sont d’ailleurs des produits utilisés dans les produits de consommation quotidiens comme dans l’agroalimentaire ou le textile. Le french liquide est particulièrement contrôlé en France. Acheter une cigarette électronique est une aide au sevrage tabagique et protège vos proches du tabagisme passif. Choisir sa cigarette vous aidera à arrêter de fumer efficacement en optant pour un des meilleures cigarettes électroniques faite pour vos besoins. De nombreux liquides au gout variés existent pour le remplissage de son clearomizer : menthe, effet chicha avec un voltage plus élevé, menthe fraîche, tabac blond, tabac brun, Heisenberg de la marque Vampire, plaisirs gourmands, etc.
On ne peut insinuer une totale innocence puisqu’il s’agit de matières traitées en laboratoire avec des procédures de synthétisation chimique, de combustion et comme tous matériaux, les substances présentent une double particularité, soit pour le principe actif, mais également suivi des effets secondaires à très faible risque. Pour citer un exemple simple, l’alcool dilué dans une base donnée présente des incertitudes vis-à-vis de son comportement à température élevée. Il en est de même pour les ingrédients qui ne sont pas naturels. Pour créer les arômes, les molécules ne proviennent pas forcément des fruits et produits de la nature, certaines d’entre elles sont constituées chimiquement afin de faire une reproduction, là encore, le résultat n’est pas exempt de tout reproche.
L’étude de Riccardo Polosa
En dépit de cette enquête indécise en matière de sécurisation des produits des tabacs, certains chercheurs ont trouvé des résultats assez satisfaisants, concernant l’effet de la cigarette électronique à long terme. Avec une poignée de scientifique, c’est la première fois qu’une étude a été menée sur des humains spécialement choisis pour tester l’effet exhaustif du tabac et de la nicotine provenant de l’accessoire pour une durée dépassant les 24 mois.
Objet de l’étude
Riccardo Polosa est directeur de l’institut de médecine interne et d’immunologie clinique en Catane, Italie. Avec son équipe, il a entrepris un test à long terme sur des sujets qui ne fument pas de cigarette. La population étudiée a un âge moyen de 29 ans et ne présente pas de signe d’addiction à la nicotine, ni à tout autre aspect physiologique résultant du tabac. L’objectif étant d’analyser l’effet que pourrait avoir la cigarette électronique sur des patients neutres pour une utilisation de l’accessoire de vap pendant trois ans et demi, avec un suivi quotidien comprenant ainsi des tests médicaux.
Déroulement de l’opération.
Pendant toute cette période, chaque sujet est suivi quotidiennement et est soumis à des tests psychosomatiques afin de déceler chaque changement au niveau physique et psychique (test pulmonaire, scanner et BPCO). Ce qui est important c’est la réaction corporelle face à la contenance des éléments chimiques de la vapeur qui est consommée quotidiennement par des non-fumeurs (qui n’ont pas fumé plus d’une dizaine de paquet de cigarettes), tout est analysé au peigne fin avec des mesures de la fonction pulmonaire, les inflammations ou encore l’effet des produits.
Les neuf vapoteurs sont soumis à des examens très poussés durant les trois ans et demi de l’étude, comprenant une tomographie (ou scanner thoracique) HRCT (de haute résolution) pour déceler les lésions pulmonaires, suivi d’une procédure de spirométrie à l’aveugle. Parmi ces vapoteurs, certains utilisent des cigarettes électroniques simples et d’autres avec des mods, et les liquides également sont partiellement nicotinées pour la plupart. Tout cela dans une optique de diversification fidèle à la réalité des consommateurs d’aujourd’hui, bien qu’il aurait été préférable d’inclure certains fumeurs dans la liste des étudiés.
Résultats de l’étude.
Entamée en 2013, cette opération a pris fin en mars 2017 avec des résultats plus ou moins positifs assez révélateurs, au grand bonheur des vapoteurs. Ainsi sur les neuf personnes soumises au test, aucune n’a présentée de réaction, ni de changement physiologique que ce soit au niveau des fonctions pulmonaires ou des organes respiratoires. Cependant, parmi ceux qui ont été éprouvés aux liquides nicotinés (2 sujets), ils se sont accommodés au tabac et ont entrepris de vraies cigarettes, risque qu’on attendait certainement avec ce rythme quotidien de 4 ml par jour.
Pour conclure. La cigarette électronique fait preuve d’une grande sécurité en tant que substitut à la cigarette et pour arrêter de fumer ou à toute autre forme d’addiction au tabac, cette étude est un bon essai qui devra se concrétiser au fil du temps malgré les inconvenances constatées sur sa réalisation, sur la nature des patients, le nombre de sujets étudiés et surtout sa durée qui est encore trop faible pour espérer des réactions pulmonaires à long terme.