Test du Smart Kit Ego-CC de Joyetech.
Pour beaucoup les premiers pas dans la cigarette électronique se font par l’intermédiaire d’un kit. C’est par définition un produit qui se doit d’être rapidement adopté, facile d’usage et offrant un rendu suffisamment convaincant pour ne pas déclencher une marche arrière chez les débutants. Dans ce domaine, la marque chinoise Joyetech peut se prévaloir d’une réelle expérience. Voyons donc si cette réputation est toujours méritée avec ce fameux Ego-CC “Smart kit”
[toc]Les Champions du kit toutes catégories.
Je vous l’ai expliqué lors d’un précédent test de kit, kinamik a la chance de recevoir de nombreuses demandes de test mais dans la nébuleuse de ce qui peut se trouver sur le marché actuellement tout ne présente pas un intérêt indiscutable.
Comparer les avantages d’un énième kit eGo pouvant se révéler aussi ennuyeux à la lecture qu’à la rédaction, mon choix lorsque c’est possible se porte plus sur des produits aux particularités plus remarquables.
Et là vous m’attendez au tournant et vous me dites un test de kit JOYETECH ! Ouah ! Comme c’est original !
Oui je sais les apparences sont contre moi mais souvenez-vous justement de ce que je vous ai dit précédemment, je m’auto-cite:
Je ne suis pas une grande fan des systèmes tank plastiques minuscules de Joyetech (qui d’ailleurs est en train d’évoluer la dessus au vue de leur dernières productions)
Alors oui je le réaffirme je ne suis pas une grande fan des kit Joyetech … Je trouve dommage que l’entrée dans le monde de la vape se fasse pour beaucoup au moyen de contenant de petite taille dégageant des saveurs de plastique réchauffé lors de la première utilisation et je ne dirai rien des éventuels problèmes de fuite.
Mais ….car il y a un mais, il faudrait être de la dernière mauvaise foi pour ne pas reconnaître que Joyetech c’est aussi une certaine excellence dans l’assemblage et la production. Ce sont des kits complets, ciblés vers les débutants, que beaucoup adoptent sans hésiter. Après tout nous n’avons pas tous une âme de “spécialistes” et ce n’est que pour quelques uns que vient dans un second temps une envie d’aller plus loin et de chercher plus de performance dans le rendu de vapeur par exemple.
D’autre part Joyetech c’est aussi une vraie dimension recherche et développement : eRoll, eVic eMode, la marque s’est distinguée à de nombreuses reprises de la concurrence en proposant des modèles intermédiaires dans les formats ou le schéma technique.
Dans le même temps, la concurrence ne s’est pas endormie pour autant, et le frère ennemi Kangertech semble depuis quelques temps dominer l’univers des clearomiseurs. Et, si on admet sans difficulté que Joyetech a su populariser le concept du kit eGo, il suffit de faire un tour sur les forum pour s’apercevoir que Kangertech de son coté a largement œuvré pour démocratiser les clearomiseurs BCC (ou bottom coil clearo, a résistance dans la partie basse).
Démontables, rendant visible le niveau de liquide, lavables, performants, les clearomiseurs déclinés en kit ou proposés seuls ne sont plus l’apanage des vapoteurs aguerris.
Les “copistes” identifiés sur le marché de la cigarette électronique s’intéressent beaucoup plus désormais à proposer leur version du mini protank qu’aux productions de Joyetech.
Ces derniers donc ont senti le vent tourner et depuis peu les modèles présentés dessinent le profil d’une réponse à Kangertech et à cette tendance affirmée de la popularité des clearomiseurs.
Nous y voilà… C’est tout de suite plus cohérent ! Et si j’ai décidé de vous parler de ce kit Joyetech c’est, vous le comprenez maintenant, pour de bonnes raisons. Donc voyons ce qu’il a dans le ventre !
C’est la boutique Smoke-Paris qui m’a fourni l’occasion de vous parler de ce Smart kit Ego-CC de Joyetech, je les en remercie et je les remercie également de leur patience parce que cela fait pratiquement deux semaines qu’il est sur mon bureau en test mais je suis comme tout le monde la période des fêtes nuit un peu à ma productivité.
– Le kit Ego-CC Smart Kit est vendu au prix de 32 € en version 650 mah, et 42€ en version 1000 mah
Voici le test complet de ce kit Ego-CC « Smart Kit »
Contenu du kit Ego-CC :
Joyetech propose sur le modèle de ses autres produits quelque chose de complet et franchement nickel au niveau packaging.
Ce Kit comprend :
– 1 clearomiseur eGo-CC Joyetech.
– 1 batterie eGo C Upgrade 650 mAh (dans ce test) Llithium ion 3,2V à 4,2V Joyetech – 2 têtes d’atomiseurs (résistances) type A (donc a priori 2,2 Ohms) Joyetech.
– 1 adaptateur mural pour cordon de chargement.
– 1 cordon de chargement USB.
– 1 Drip tip plat en plastique (noir).
– 1 manuel.
Tout ce qu’il faut pour vapoter avec la qualité de fabrication reconnue à Joyetech.
Montage et prise en main du kit
Le Smart kit Ego-CC Joyetech 650 mAh est packagé dans un boite à deux étages, la partie supérieure contient la cigarette électronique elle même, les accessoires sont en dessous.
Pas d’assemblage à proprement parler puisque le clearomiseur eGo-CC est monté et vissé sur la batterie au déballage.
Une des deux résistances inclues dans le kit est déjà disposée dans le clearomiseur, comme d’habitude chez Joyetech on peut passer un certain temps à se demander quelle est la valeur de la résistance, puisque ce n’est pas seulement illisible mais pas indiqué du tout…C’est pénible, mais pour mémoire il s’agit de têtes d’atomiseur type A, donc 2,2 Ohm (je suppose que la seconde est de même valeur).
Plus qu’à remplir le réservoir pour commencer et la j’aurai mes premières remarques à faire mais j’y reviendrai plus tard dans ce test.
Le clearomiseur eGo-CC Joyetech
Inutile de tourner autour du sujet de fond, l’âme de ce kit c’est le clearomiseur eGo-CC. C’est là ou on attend Joyetech.
Je reviendrai sur la batterie plus en détail mais autant vous le dire tout de suite pas de mauvaise surprise à attendre de ce coté là, les eGo Upgrade ont fait leur preuve depuis longtemps, intéressons- nous donc au clearo.
Pour les débutants qui me lisent (et j’espère qu’il y en a parce que c’est plutôt un kit pour vous), vous êtes en face d’un système qui rassemble l’atomiseur et la cartouche en un seul élément. Ici tout est démontable, il s’agit d’un clearomiseur dit BCC c’est à dire dont la résistance est située dans la partie basse du réservoir.
D’aspect extérieur et à la prise en main on a assez directement une impression de solidité et de qualité. Avec ses 35 grammes, il est plus lourd qu’un mini protank et la qualité de fabrication saute aux yeux.
Que ce soit sur la continuité entre la base du clearo et le tube de réservoir ou sur les fenêtres parfaitement intégrées à l’ensemble, jusqu’au drip tip chromé, tout est remarquablement usiné.
Entièrement démonté, vous obtenez 6 pièces en comptant le joint silicone interne et la tête d’ato.
Monté sur la batterie, l’ensemble est très esthétique avec son revêtement anti-traces on obtient une cigarette électronique au format séduisant ni trop massive ni trop petite.
Si comme moi vous avez procédé à un démontage complet pour inspecter le tout avant remplissage, le remontage ne vous posera pas de difficulté particulière (sauf si vous avez touché au joint silicone !).
Le montage se fait de la façon suivante :
- On pose la tête d’atomiseur, ou résistance, dans son logement sur la base
- On visse sur le tout la bague de blocage de l’ensemble.
- On vient assembler ensuite le tube du réservoir pour finir par le drip tip métallique qui se clipse sur la partie haute.
Sur les photos que je vous présente vous remarquez la présence d’un petit joint de silicone qui est déjà en place dans le clearo et que vous n’avez pas à démonter pour le remplissage et effectivement je ne vous conseille pas d’y toucher sans nécessité, j’y reviendrai plus bas dans ce test.
Avant de nous intéresser au remplissage et aux sujets qui fâchent, les deux détails à noter sur ce clearo sont les solutions techniques retenues pour les configurations de la base de la tête d’atomiseur et de la circulation du flux d’air.
Ensuite la circulation de l’air s’organise sur un schéma original, ou les entrées d’air ne sont pas placées au niveau de la base du clearomiseur comme souvent mais sur la partie supérieure de celui- ci.
On peut voir sous la base du drip tip, deux encoches par lesquelles circule l’air. Ce système présenté par Joyetech comme un système anti-fuite (anti-fuite dans la base du clearo pour être précis) aura une incidence sur la qualité de la vapeur nous le verrons plus tard.
Entretien et remplissage du Kit Ego-CC
Abordons les sujets qui fâchent, car ce tableau idyllique ne pouvait pas durer malheureusement. Je rajoute “malheureusement “parce que je ne crois pas inutile de rappeler qui si j’avoue sans complexe quelques réticences vis a vis de certains système de Joyetech je sais néanmoins reconnaître une qualité de fabrication indéniable. C’est du coup d’autant plus frustrant de constater des difficultés d’usage lorsque la première impression est celle d’une véritable qualité d’assemblage.
Commençons par le commencement, lorsqu’on veut vapoter il faut en premier lieu remplir son clearomiseur. Selon la solution technique adoptée par beaucoup de BCC le remplissage se fait par le bas. En soit cela constitue un avantage dans le fait de pouvoir par exemple changer sa résistance sans vider son réservoir.
Sur ce système particulier je suis plus circonspecte.
Tout d’abord parce que si on garde à l’esprit qu’on s’adresse à un public de débutants, il me semble évident qu’ils ne seront pas tous munis d’un flacon à aiguille garantissant un remplissage sans incident.
Sur ce clearomiseur, une fois démonté la base, vous trouvez un joint silicone (auquel j’ai fait référence), au centre duquel se trouve le trou par lequel vous devez faire rentrer votre liquide.
Ce joint n’affleure pas sur la base du réservoir, au contraire il se trouve à un peu plus d’un centimètre de profondeur, si donc vous n’êtes pas en possession d’un flacon à aiguille vous devrez viser et remplir au compte goutte en prenant bien soin de viser le centre de ce joint et de ne pas en mettre à coté.
La vous pouvez m’objecter que de nombreux systèmes de remplissage exigent un peu de patience et d’adresse, et qu’il est souvent question d’éviter le tube conduisant l’air et l’aspiration… C’est vrai mais pour prendre le cas des BCC avec remplissage par le bas vous pouvez, dans la plupart des cas, incliner votre réservoir pour éviter ce désagrément et en cas de dérapage vous essuierez assez rapidement les dégâts avec un papier absorbant.
Sur l’eGo-CC première difficulté, si accident il y a, le liquide se versera dans les colonnes latérales…par lesquelles vous aspirez…
Et la vous vous dites au grand maux les grands remèdes, on nettoie tout ! Second problème ! En effet un nettoyage complet signifie vider entièrement le réservoir, donc faire sauter l’opercule de silicone et s’assurer du nettoyage et du séchage des colonnes latérales.
Sans instrument adéquat sortir ce joint est en soi une gageure car il est placé LOIN dans le réservoir (et je vous rappelle que votre rédactrice n’a pourtant pas des doigts de bûcheron) quant à le replacer c’est encore plus drôle !
Pour ce qui est du séchage du réservoir, après passage sous le robinet, oubliez le papier absorbant, il n’y a qu’une seule solution la patience.
Tout cela peut énerver, et pour illustrer dans le détail ce joyeux tableau, je ne me suis pas personnellement rendu compte de tout cela du fait d’un remplissage maladroit (car oui je fais partie des nantis, J’AI un flacon à aiguille !) mais parce que j’ai eu le plaisir de l’agglutination ou “glougloutage” qui produit le bruit caractéristique que vous faites en aspirant dans une paille les dernières gouttes de votre boisson favorite lorsque vous vous adonnez aux joies de la restauration rapide !
Étant une fille débrouillarde et voulant m’assurer que je n’avais pas commis d’impair lors du remplissage, j’ai voulu tout démonter et tout nettoyer et voilà…
Je passe sur l’épisode du remontage du joint silicone… J’ai trouvé tout cela regrettable et pour tout dire contre productif s’agissant d’un kit débutant.
Pour atténuer mes dires, je tiens à préciser que je ne suis pas assez malhonnête pour rester sur cette seule mésaventure. J’ai eu à déplorer des fuites ou agglutinations sur beaucoup de consommables y compris le fameux mini protank. Les causes de ce type d’embarras peuvent être multiples (résistances défectueuses, erreur lors du remontage ou du remplissage) aucun système ne peut prétendre à la perfection.
La logique du tout démontable se traduit cependant normalement par un entretient facilité, là c’est discutable.
La contenance de ce clearomiseur est de1,32 ml, comme toujours je ne m’amuse pas à remplir le réservoir entièrement. La transparence de ce clearomiseur n’étant pas totale la prudence m’a poussée à m’arrêter avant la limite supérieure de la fenêtre.
Et du coté de la batterie.
Pour la partie batterie pas grand chose à dire. C’est une des forces reconnues de Joyetech la marque ne néglige jamais la partie accessoires. La batterie eGo C Upgrade est un classique, présente dans de nombreux kit Joyetech, elle est également associée chez de nombreux revendeurs avec d’autres produits de différentes marques.
Ces batteries parviennent à la fois à être esthétiques et fonctionnelles. La finition noir mat anti-trace à l’image du clearomiseur est agréable et pratique. Au delà de son aspect elle tient la charge une bonne journée même avec une utilisation assidue. Détail important on parle ici des séries Upgrade qui permettent, sans être véritablement des batteries à voltage variable, un usage plus malléable. Les changements de mode de voltage se font facilement, le manuel présent dans le kit se montrant suffisamment clair bien qu’il soit rédigé en anglais, ce que certains regretteront.
Avant l’utilisation en test j’ai dû procéder à une charge complète de 2h30.
Vapeur et Saveur
J’ai probablement effrayé quelques lecteurs avec mon allusion aux “glouglous” regrettables et à l’aspect pratique de cette cigarette électronique, ou plutôt de son clearomiseur si on veut être précis mais le rendu de saveur et de vapeur est pourtant intéressant.
J’ai effectué, selon mon habitude, le test avec du Tribeca en 6mg.
Première chose, la vapeur et on pouvait s’y attendre sur un clearo BCC, est froide.
Pas tiède je le précise mais froide. Cela m’a un peu surprise parce que je ne m’attendais pas à ce que ce soit à ce point là. Pour ceux qui ne lisent pas forcément entre mes lignes, les clearo dont la résistance se trouve dans la partie basse du réservoir produisent naturellement une vapeur tiède. C’est parfaitement logique si on songe que la source de chaleur se trouve éloignée du drip tip.
Avec l’eGo-CC cet effet est renforcé par la particularité de la circulation d’air qui place les entrées du flux dans le haut du clearomiseur et non pas dans la base près de la résistance.
La vapeur est donc particulièrement fraîche, ce qui n’est pas désagréable pourvu qu’on aime.
Évidemment plus j’ai avancé dans le test plus la chauffe s’est accentuée pour parvenir à un rendu tiède.
Cette température m’a un peu surprise dans les premières minutes de l’essai et j’ai cru ne pas pouvoir retrouver les sensations et les arômes du Tribeca mais mes craintes étaient infondées.
Au fur et à mesure je me suis habituée à cette vape plus froide qu’attendue et j’ai pu apprécier un rendu des saveurs qui ne trahissait pas ce que je connaissais. Au contraire avec le temps j’y ai trouvé des subtilités que je n’avais pas toujours perçue sur des dispositifs délivrant plus de chaleur.
Nous sommes là dans des impressions très diffuses et parfaitement subjectives mais je dois reconnaître que, comparé à d’autres systèmes Joyetech plus discutables au niveau du rendu, ce clearomiseur eGo-CC offre un contrepoint intéressant.
Surtout la période de rodage indispensable sur tout type de résistance avant qu’elle ne donne la pleine ampleur de son rendu ne s’est pas faite avec le désagréable goût de plastique que réservent parfois les systèmes tank Joyetech.
Et pour les débutants c’est une très bonne nouvelle.
Autre chose pouvant les séduire, le flux de vapeur est assez important et le flux d’air plus résistif que sur d’autres clearomiseurs de même type (je pense en particulier au mini protank, mais également au Davide pour ceux qui ont essayé…). Il faut probablement là aussi y voir un effet du schéma de circulation d’air tout à fait original de ce clearomiseur.
Tout comme d’ailleurs, la consommation de e-liquide qui elle aussi est impressionnante ! L’eGo CC boit beaucoup il faut le savoir, c’est peut être le prix de la « quantité » de vapeur pour un clearomiseur de cette taille.
Alors évidemment puisque nous sommes dans le dur de l’utilisation, il y a eu ce fameux glouglou, cette agglutination, désagréable à l’oreille mais surtout annonciatrice de la présence d’e-liquide dans le tube d’aspiration et de son arrivée prochaine… dans le drip tip.
Je ne vais pas m’étendre plus sur les causes qui je l’ai dit peuvent être multiples. Comme j’ai l’arrogance de penser que je sais à la fois remplir un clearomiseur et le nettoyer, et que sur quatre recharges que j’ai effectué cela s’est produit deux fois, j’en déduis que c’est un problème de conception.
Pour moi le joint silicone qui est là pour assurer l’étanchéité entre la partie réservoir et les conduits latéraux ou circule l’air, ne fait pas convenablement sont travail. Si comme moi vous l’enlevez à des fins de nettoyage, vous ne pourrez que constater que le remontage de ce joint ne peut que laisser des doutes quant à son efficacité.
La grande chance de ce clearomiseur réside justement dans la particularité de son circuit d’air. Plus long et doublé par rapport à la normale, il offre un délai supplémentaire entre le moment ou vous entendez ce fameux bruit désagréable et celui ou le e-liquide s’installe dans le drip tip.
Pour dire les choses différemment sur un autre dispositif, ou le tube ou circule l’air est plus court, le e- liquide arrive plus rapidement dans le drip tip, avec l’eGo-CC le circuit plus long fait office de système d’alerte, vous disposez d’un certain temps avant d’avoir de l’e-liquide sur les lèvres.
Conclusion du Test Kit Ego-CC :
Galerie des images avant de conclure :
Nous sommes chez Joyetech, nous sommes chez une des grandes marques de cigarettes électroniques. La qualité de construction est remarquable, l’esthétique convaincante, le procédé technique original et le rendu de saveur est satisfaisant pour un système débutant. On s’offre même le luxe, avec cette vapeur froide, de sensation de vape qu’on ne trouve pas avec tous les dispositifs actuellement en vente. Les arômes de l’e-liquide sont respectés et même présentés sur une tonalité originale que je n’ai pas rencontrée sur des e-cig de la même catégorie.
Mais…
Désolée il y a un mais, ces petites fuite internes ont un peu refroidi mon enthousiasme, ou au moins ma curiosité.
Je l’ai dit au début de ce test, si j’ai choisi de faire l’essai de ce kit Joyetech, c’est parce que j’étais curieuse de voir quelle était la nature de la réponse de Joyetech à la main mise de Kangertech (notamment) sur les clearomiseur BCC. Je voulais savoir si le virage que cette célèbre marque semble aborder était concluant.
Pour répondre mes impressions sont mitigées.
Je ne peux pas hurler et mettre le tout à l’index, il y a un effort, de recherche et la fabrication est remarquable, mais je trouve dommage que la conception montre les défauts que j’ai détaillés.
Pour modérer la teneur générale de mes propos je dois préciser néanmoins que je ne crois pas aux miracles, la plupart des dispositifs actuellement sur le marché dans cette catégorie, montrent à l’usage au bout d’un temps plus ou moins long des défauts.
A ce propos lorsque j’échange avec des vapoteurs et que ce fait surgit dans la conversation, je rappelle toujours deux choses :
- Le prix des cigarettes électroniques donne le droit de faire des essais et cela à moindre coût comparé à ce que vous pouviez laisser en paquets de cigarettes au mois.
- On a rien sans rien, beaucoup de dispositifs ont des défauts et on est parfois tenu de démonter/nettoyer pour atteindre un certain confort d’utilisation.
Donc ce système n’est pas parfait, mais pas nul pour autant, peut mieux faire… il y aura peut être une version 2, je la regarderai avec curiosité.