Dossier E-cigarette

Enquête : l’e-cig au cœur des français

Apparues il y a seulement quelques années et considérées comme l’une des plus grandes avancées scientifiques et médicales de ce siècle, la cigarette électronique fait pourtant énormément de bruit. Que ce soit au sujet de ses répercussions encore inconnues sur la santé publique ou encore les droits et les devoirs que nous devons avoir avec celle-ci.

Ne s’agissant pas d’une cigarette classique, peut-on vapoter (action de « fumer » une e-cig en aspirant la vapeur) au restaurant, à la gare,… ? Les enjeux sanitaires sont-ils réellement fondés ? Qu’est-ce que le propylène glycol ou un atomiseur ? Où puis-je me procurer un « paquet » de cigarettes électroniques ?

A travers ce dossier exclusif, nous tenterons de répondre à toutes ces questions et à d’autres. A la fin de celui-ci, n’hésitez pas à laisser vos commentaires, vos avis, vos suggestions, vos idées de rajouts.

Le débat est ouvert.
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Origines de la cigarette électronique.

Nous allons sans doute en décevoir quelques-uns mais l’e-clope n’est pas française. Elle n’est d’ailleurs ni européenne, ni américaine. Même si l’idée vient de Herbert A. Gilbert, les plus grandes avancées dans le domaine nous parviennent directement de Chine et notamment de Hon Lik, pharmacien de son état, qui a déposé un brevet pour une « cigarette sans fumée à pulvérisation électronique ». Malheureusement, la technologie utilisée n’est pas encore au point et il faudra attendre 10 ans, en 2013, pour que l’on retrouve sur le marché la cigarette électronique la plus utilisée par vaporisation par résistance chauffante brevetée en 2009 par David Yunqiang Xiu.

Un marché déjà gigantesque

Usine de cigarettes électroniques - Mod

Aujourd’hui, ce sont des millions de personnes dans le monde qui vapotent chaque jour. Mais malgré cela, certaines autorités sont enclines à refuser ce type d’appareil et l’industrie du tabac voit cet usage d’un très mauvais œil.

BAT (Pall Mall, Lucky Strike, Winfield,…), second plus gros fournisseur de tabac au monde après Philip Morris International (Marlboro, L&M, Chesterfield,…), aura vendu 332 milliards de cigarettes pour un chiffre d’affaire de 8.57 milliards d’euros contre 443.8 milliards de cigarettes vendues par Philip Morris pour un CA de 11.752 milliards d’euros ces six derniers mois. Une somme pour le moins coquette.

Mais le géant British American Tobacco voit aussi dans l’avenir de la cigarette électronique et a récemment investit dans celle-ci. Appelée Vype et en vente dans les prochains jours (Septembre 2013), elle sera jetable dans un premier temps. Avec autant de fumeurs dans le monde, le marché de l’e-cigarette a de magnifiques jours devant elle.

La santé, un enjeu majeur, des risques minimes.

Parce que la cigarette classique est décriée depuis des dizaines d’années comme étant un nid à cancer, un poison pour nos enfants (même si cela n’a jamais empêché sa vente, un peu comme les armes : le marché de la mort est un marché lucratif), la e-clope est tout aussi sujet à de nombreuses controverses, étayées par des pseudos-tests de laboratoires mais aussi par des associations des plus sérieuses.

Le cas 60 millions de consommateurs

Page du magazine 60 millions de consommateurs sur son dossier spécial e-cigarette

C’est le cas de 60 millions de consommateurs appartenant au renommé Institut national de la consommation, partisan du droit français sur l’intérêt du consommateur depuis 1970, qui a fait parler de lui dans tous les journaux spécialisés mais aussi dans la presse généraliste. Les protestations des professionnels et des utilisateurs de la cigarette électronique ont créé la surprise.
Mais quelle est l’origine exacte de cette polémique, quels en sont les enjeux ?

Le 26 Août 2013, le journal Le Parisien titrait, à la Une, « Les cigarettes électroniques «potentiellement cancérogènes» ». Mettant en avant un article de la revue 60 millions de consommateurs de Septembre et faisant mention de la dangerosité de la cigarette électronique.
Avant cet article, des dizaines de tests pointus avaient déjà été effectués par des chercheurs renommés et un rapport attestant de la dangerosité quasi nulle de l’e-cigarette a d’ailleurs été remis à la Ministre de la Santé dernièrement.

L’INC a donc pratiqué lui-même des tests et a révélé des taux « alarmant de molécules cancérogènes en quantité significative » grâce un procédé inédit (donc inconnu). D’autres substances dangereuses ont aussi été notées comme l’acroléine.

Une chose interpelle toutefois. Cette méthode inédite d’analyse n’est pas utilisée par de vrais professionnels. Comment l’INC a pu faire des tests en utilisant une méthodologie et un équipement inconnu des scientifiques, voilà donc qui laisse à réfléchir.

La véracité et l’entière impartialité de l’institut a naturellement été mis immédiatement en doute. Entre menaces, insultes,… 60 Millions de consommateurs a eu du fil à retordre comme en témoigne Thomas Laurenceau, rédacteur en chef du magazine :

Nous avons touché quelque chose d’extrêmement sensible et les réactions ont été phénoménales. En 30 ans de journalisme je n’ai jamais autant reçu de messages d’insultes.

Les internautes retournent leur rage sur les réseaux sociaux, les sites et les forums

Les internautes expriment leur mécontentements sur la toile

Coup de pub, coup de buzz, campagne de désinformation, manipulation de l’Etat qui voit en la cigarette électronique un énorme manque à gagner, les internautes ont été plus que nombreux à se scandaliser et ne se sont pas gênés pour le faire savoir :

Potentiellement dangereuse » et on veut les interdire….. Les vraies cigarettes réellement dangereuses mais pas de soucis, en vente libre dans les tabacs.
Ben voyons, c’est bien sur ! Comme le nombre de  » bonnes  » familles avec enfants, sont bien nombreuses, le credo habituel et bien portant d’une pensée bien  »Chrétienne » …( toujours d’une facilité enfantine ) c’est d’imposer que telle ou telle autre chose, n’est pas bien (c’est MAL ! ) sic… Le tout, bien entendu, pour des raisons purement financières ! Qu’on se le dise !! Pfff, combien de substances nocives à l’humain (état, industries-entreprises, …) rejettent au quotidien dans tout ce qui compose notre vie ? Alors, dites moi, les grands diplômés de l’état (payés grassement par nous le Peuple) si il y a tant de morts par an, pourquoi continuer à autoriser la vente du tabac ? Pourquoi continuer à autoriser la vente d’alcool ? Allez vous inscrire sur chaque restaurant, hôtel, bar-brasserie, cavistes, etc., que boire tue ? par exemple… Ce charlatanisme doublé de manipulations en tout genre est grotesque !

Un autre message tout aussi emprunt de mécontentement :

Bonjour, j’ai quelques commentaires à faire suite à cet article : Pourquoi évoquer les morts liés au tabac comme phrase de conclusion, alors que la cigarette électronique ne contient ni tabac ni combustion ? Pourquoi ne pas rappeler qu’elle est 1000 fois moins nocive que la vraie cigarette ? (selon une étude médicale américaine de 2011) Pourquoi ne pas évoquer les nombreuses études scientifiques qui démontrent qu’elle est infiniment moins nocive que la cigarette classique ? et les pneumologues et professeurs émérites qui disent publiquement qu’elle représente un bénéfice indéniable pour quelqu’un qui fume déjà le tabac tous les jours ? Pourquoi devrions-nous faire confiance en priorité à 60 millions de consommateurs, plutôt qu’aux nombreuses études scientifiques internationales, aux tests sur divers animaux, qui n’ont rien démontré d’alarmant, alors que mis dans des conditions extrêmes ? Pourquoi ne pas rappeler à vos lecteurs que les taux de Nitrosamine (cancérigène) sont de 8 pour le patch… 8,18 pour la cigarette électronique et… 6260 pour la cigarette classique ? (cigarette électronique = aussi cancérigène qu’un patch, c’est à dire proche de zéro selon les résultats).

Avec un peu plus de synthèse et d’arguments, on arrive à ce type de protestation :

Alors la chapeau !!! L indépendance de ce magazine est une grande fumisterie. En gros sachez qu en septembre Marisol Touraine doit rendre un rapport sur le futur de la cigarette électronique , le hasard fait que cet article sort quelques jours avant ( étonnant tout de même!! ).
Le but étant de créer la peur dans l esprit des gens pour que ce produit ne se vende plus. Cet article tombe a pic et va dans le sens de ce qui est demande par les lobbys du tabac et des pharmacien. Encadrer la vente des cigarettes électronique, ils veulent être les seul a commercialiser ce produit, pour se faire ils inventent des nouvelles études. Je décortique l article: 1-Une méthode inédite pour déceler des composant cancérogènes – quelle méthode ?/ merci de donner le nom de cette méthode et la technique utilisée , en effet une très longue étude a été faire auparavant par plusieurs pneumologue qui n ont rien trouve. 2-des taux supérieur au tabac ( titre du paragraphe ) / Juste en dessous nous lisons que les taux flirtent( donc inférieur ) avec ceux de la cigarette dans 3 cas sur 10. 3- problème d étiquetage avec ou sans propylène glycol .
Absence de bouchon de sécurité Étant moi même un consommateur de ce produit j ai du mal a ouvrir les bouchon tellement la sécurité y est excessive . En gros méfier vous de ce que vous lisez , la perte d argent des industries du tabac et des pharmacies les amènent a acheter des articles dans des grand magazines et de grands journaux. Dernière chose , trouvez vous normal que l on cherche a nuire a un produit qui donne le même plaisir que la cigarette avec beaucoup moins de nocivité . L état autorise la cigarette qui tue ! Mais voudrait interdire un produit moins nocif et qui n a encore jamais fait de mal a qui que ce soit, recommande par les pneumologue …
On marche sur la tête . Plus d 1 millions de fumeurs de e-cigarette, imaginez la perte pour les tabacs , les patchs ou encore autre médicaments. Le CNRS a publié des études qui démontrent beau coups de choses totalement à l inverse de ce qui vient d être publié . Allez y vite avant que leur étude soit détruit ou archive

Et pour finir, car la liste est extrêmement longue :

Ce qui est totalement incompréhensible, outre toutes les invraisemblances dont cette expérience chimique de garage (oui parce que tu as raison, étude n’est définitivement pas le bon mot pour décrire ce qu’ils ont réalisé) fait preuve, c’est qu’ils aient osé comparer leurs chiffres – soit dit en passant qu’ils ne nous donnent pas, c’est tout de même un monde d’utiliser des adjectifs qualitatifs plutôt que de se mouiller en donnant les résultats relevés – avec ceux d’une cigarette traditionnelle, mais basés sur une autre étude que la leur !
Oui, puisqu’ils n’ont pas pris la peine de mettre une vraie cigarette au bout de leur engin de test, il n’y a donc aucune comparaison possible entre les chiffres de l’une et de l’autre… Et bien pour ce « grand magazine indépendant » et revue scientifique reconnue du grand public, c’est tout à fait faisable…
Je crois surtout qu’ils y ont perdu leur crédibilité, mais qu’il serait bien trop facile de passer sur cette histoire sans aller plus loin, car je vous rappelle que leurs salaires, ce sont nos impôts. J’espère que le silence dont font preuve les médias aujourd’hui n’est qu’une préparation à l’après « crise de la e-cig », où la vérité sur la e-cigarette et ses avantages comme son innocuité, l’absence de « vapotage passif », j’en passe et des meilleurs seront au minimum autant clamés que sa pseudo dangerosité a pu être scandée dans la journée d’hier…

Ce qui revient le plus souvent est l’amateurisme mais aussi le « lavage de cerveau » du magazine 60 millions de consommateurs. Les internautes sont indignés, d’autres affolés. UFC

Que Choisir, principal concurrent, a quant à lui publier un article radicalement différent, faisant mention de la nature salvatrice de l’e-clope.

Un sujet brûlant : la e-cig et ses questions de santé ne font pas l’unanimité

La cigarette électronique est au coeur des questions de santé

Le sujet est extrêmement brûlant car ses répercussions, avant d’être sanitaires, sont politiques. Nous parlons de taxes, d’Etat, d’impôts et de manque dans la caisse si la cigarette électronique venait à se populariser au même titre que la cigarette normale. La e-cigarette n’étant taxée que sur la TVA liée à la consommation (comme tous les produits achetés en magasin). Des enjeux majeurs qui ne finiront pas de faire trembler les sièges du Parlement afin de promulguer une dizaine de lois en défaveur de l’e-clope.

Pourtant, de nombreux laboratoires de recherche ont fait des tests poussés et pointus. La cigarette électronique est-elle dangereuse pour la santé ? Selon eux, pas le moins du monde de part la nature « saine » du produit. Même si celui-ci contient des substances dangereuses à très forte quantité, elles ne provoquent aucun risque chez l’utilisateur. C’est d’ailleurs ce qu’affirme le Pr Louis Jeannin, ancien chef de service de pneumologie du CHU de Dijon et président du comité contre les maladies respiratoires de Côte d’Or qui « milite » en faveur de la cigarette électronique et qui a répondu récemment à quelques questions posées par le Nouvel obs :

« Il est vrai que des études paraissent presque tous les jours. Il s’agit donc d’une prise de position provisoire. Mais, la cigarette électronique représente un tel mouvement citoyen, avec environ un million d’utilisateurs réguliers, que nous, médecins, ne pouvions pas restés en dehors, et ne pas se positionner sur une réglementation de cet usage.

[…] Tout ce qui permet de diminuer la consommation de tabac est de toute façon bon à prendre. Certes, le fait de moins fumer n’est pas une garantie d’arrêt à terme. Mais, la e-cigarette reste malgré tout un outil de réduction des risques.

[…] Si on parle de toxicité, il faut la comparer avec celle de la vraie cigarette. Les experts ne sont pas tous d’accord mais la différence de nocivité est énorme. C’est un rapport de 1 pour 1000 ! Il n’y a donc pas d’hésitation. Par ailleurs, une étude sur les principales marques européennes de cigarettes électroniques vient de montrer que la plupart des produits sont de qualité pharmacologique. »

source : http://pourquoi-docteur.nouvelobs.com/Les-pneumologues-defendent-la-cigarette-electronique-3419.html

Sachez donc que les détracteurs de la cigarette électronique sont peu nombreux et que les plus grands spécialistes du monde ont tous publié des rapports en faveur de celle-ci. Non seulement pour sa faible toxicité mais aussi ses enjeux dans l’arrêt définitif (dans la plupart des cas) de fumer. La cigarette électronique est passée, en terme de consommation, devant les patchs. Un bon en avant qu’il serait intéressant d’encourager. Comptons également les économies réelles liées à l’achat de l’e-clope par rapport à la cigarette classique (environ 2500€/an) et le résultat est plus que probant.

Mais attention tout de même ! La cigarette électronique n’est pas « légalisée » ni reconnue officiellement par les institution. Interdite aux mineurs, elle reste déconseillée aux femme enceintes et aux personnes ayant des problèmes cardiaques et/ou respiratoires. Ce dossier ne fait pas l’apologie de la cigarette électronique mais met en évidence certains faits réels. Kinamik ne saurait être tenu responsable d’une mauvais interprétation et d’un mauvais usage de l’e-cigarette !

Cigarette électronique : composition, fabrication 

Aujourd’hui, la cigarette électronique n’a plus du tout aucun secret pour nous. Sa composition et sa fabrication sont finalement très simples :

fonctionnement cigarette électronique

  • Batterie (Pile) : généralement alimenté par câble USB mais aussi sous forme de pile, la batterie sert à alimenter la cigarette électronique..
  • Atomiseur (ou vaporisateur) : produit la fumée à l’aide de la résistance qui chauffe le eLiquide selon la manière (donc la force) à laquelle on vapote (plus on aspire, plus de fumée sera créée).
  • Cartouche : contient le e-liquide (nicotine – en option, propylène glycol, arômes). Le eLiquide a un point d’évaporation très bas ce qui lui permet de produire cette fumée au moment où il est chauffé par la résistance.
  • Atomiseur : contient la résistance. Il doit être vissé à la batterie. Pièce consommable, sa durée de vie est de 30 jours en moyenne (ce qui correspond à 20 cigarettes par jour).
  • Diode LED : permet de simuler la combustion d’une cigarette lorsqu’on aspire le filtre.
  • Capteur : détecte les aspirations et donc la « force » de celles-ci.
  • Microprocesseur : s’agissant d’un appareil électronique, un microprocesseur est nécessaire afin que les composants de la cigarette électronique travaillent parfaitement ensemble.

La fabrication de l’e-cig est principalement chinoise, le continent asiatique étant le principal fournisseur au monde. D’ailleurs la majorité des boutiques, qu’elles soient en ligne ou à côté de chez vous, s’approvisionnent directement avec des fournisseurs chinois.

Plus qu’un objet à la mode, la cigarette électronique et donc un véritable concentré de technologies. Simple mais il fallait tout de même y penser et surtout mettre ces idées en place.

Cigarettes électroniques : sondage d’utilisateurs par Kinamik.com

Parce que rien ne vaut l’avis des utilisateurs, un grand sondage a été mis en place par Kinamik afin d’interroger les internautes sur leurs habitudes,… Un sondage qui a rencontré un franc succès ! Avec plus de 1500 répondants, nous avons décidé de n’en garder que 1200. Parce que 1200 c’est plus joli que 1500.

En premier lieu, merci à tous de votre participation, que ce soit via le forum E-Cigarette ou directement via le formulaire de sondage qui a été très largement diffusé.

L’étude portait donc sur des questions essentielles. Comme nous l’a fait remarqué une personne, son intérêt n’est absolument pas commercial mais réellement informatif.

Voici les résultats, rapidement, que vous attendez tous. Nous ferons un autre article, beaucoup plus détaillé et avec une réelle analyse. Il le mérite.

La cigarette électronique – vos habitudes. Participants : 1200

Sondage cigarette électronique, sondage e-cig, sondage e-clope

1.  Depuis combien de temps utilisez-vous la cigarette électronique ?

Moins d’un mois 158 13%
Entre un et six mois 651 54%
Entre 6 mois et un an 264 22%
Plus d’un an 127 11%

 

Sondage - Depuis combien de temps utilisez-vous la cigarette électronique

2. A quelle fréquence utilisez-vous la cigarette électronique ?

5 à 10 fois par jour 433 36%
10 fois et plus par jour 154 13%
de 5 à 10 fois par semaine 421 35%
5 à 10 fois par mois 192 16%

A quelle fréquence utilisez-vous la cigarette électronique

3.  La cigarette électronique : comment l’avez-vous connu ?

Ami 126 11%
Famille 42 4%
Collègue 9 1%
Conjoint(e) 245 20%
Internet / Forums 189 16%
TV / Radio / Presse écrite 534 45%
Connaissance 3 0%
Pharmacie 50 4%
Autre 2 0%

La cigarette électronique - comment l’avez-vous connu

4. Êtes-vous un ancien fumeur ?

Oui 877 73%
Non 323 27%

Êtes-vous un ancien fumeur

5. Si oui, quel était votre consommation de cigarettes classiques ?

Moins de 10 25 3%
Entre 10 et 20 703 80%
Entre 20 et 30 124 14%
Entre 30 et 40 24 3%
Entre 40 et 50 0 0%
Entre 50 et 80 0 0%
80 et plus 1 0%

Si oui, quel était votre consommation de cigarettes classiques

6. Quel est en moyenne votre budget mensuel consacré à la cigarette électronique ?

Moins de 10€ 69 6%
Entre 10 et 20€ 47 4%
Entre 20 et 30€ 704 59%
Entre 30 et 40€ 242 20%
Entre 40 et 50€ 78 7%
Entre 50 et 80€ 22 2%
80€ ou plus 38 3%

Quel est en moyenne votre budget mensuel consacré à la cigarette électronique

7. Pourquoi être passé à la cigarette électronique ?

Par envie 9 1%
Je fais attention à ma santé 712 59%
La cigarette électronique est moins nocive que la classique 401 33%
Je ne souhaite plus déranger mon entourage (fumée, odeur,…) 58 5%
Question de budget, les e-cigs coûtent moins chers 20 2%
Autre 0 0%

Pourquoi être passé à la cigarette électronique

8.  La cigarette électronique vous a-t-elle aidé à compenser/diminuer voire arrêter votre consommation de nicotine ?

Oui 949 79%
Non 251 21%

La cigarette électronique vous a-t-elle aidé à compenser-diminuer voire arrêter votre consommation de nicotine

9. Avez-vous signé la pétition de l’AIDUCE en faveur de la cigarette électronique ?

Oui 757 63%
Non 249 21%
Pas encore 194 16%

Avez-vous signé la pétition de l'AIDUCE en faveur de la cigarette électronique

10. Quel est votre sexe ?

Homme 538 45%
Femme 662 55%

Quel est votre sexe

11. Quel est votre tranche d’âge ?

Moins de 18 ans 84 7%
Entre 18 et 26 ans 48 4%
Entre 26 et 30 ans 129 11%
Entre 30 et 35 ans 37 3%
Entre 35 et 40 ans 286 24%
Entre 40 et 45 ans 341 28%
Entre 45 et 50 ans 268 22%
50 ans et plus 7 1%

Quel est votre tranche d'âge

Des statistiques qui en disent long sur les habitudes de nos chers vapoteurs. Et même si la majorité d’entre eux sont d’anciens fumeurs, il reste tout de même une bonne part de personnes qui n’ont jamais fumé et qui ont donc testé la cigarette électronique sans doute par envie ou tout simplement pour le geste sans les effets néfastes. A savoir qu’il ne s’agit pas d’une étude marketing, nous n’avons donc pas demandé s’ils préféraient les e-cig à la nicotine ou aux arômes, ce ci afin de ne pas influencer les avis et surtout de rester aussi transparent que possible.

Le débat est ouvert : pour ou contre la cigarette électronique ?

Une question qui n’a de sens que si toutes les données sont prises en compte. Si vous avez bien tout lu, il existe de nombreuses rumeurs, de fausses idées mais aussi de vraies informations. A l’heure de la désinformation justement, il est très important de savoir faire le tri, de se poser les bonnes questions mais aussi et surtout de se forger sa propre opinion sans se laisser influencer par tel ou tel média.

Les prémices de la e-cig, ses enjeux dans la société actuelle et les nombreux débats qu’elle engendre en font une entité extrêmement sensible. Il ne faut pas être son avocat, son juge et son bureau. Apprenons d’abord à la connaître et lui laisser une chance. Après tout, la cigarette classique est vendue par milliard d’unités tous les ans, alors que nous savons très bien que les morts qu’elle causse sont bien réels et que ses effets à long terme (ou court terme selon les personnes) sont extrêmement nocifs.

Rien ne sert de courir, il faut partir à point

Prenons le temps d’en débattre, intelligemment, posément.

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