Une étude anti-vape encore décrédibilisée
La vape est-elle nocive ? Oui, parce qu’elle comporte de la nicotine et quelques éléments chimiques mais à un degré très faible à des années lumières de la cigarette. C’est une question qui a été répondue maintes et maintes fois mais détournée par des pessimistes alter-vapeurs qui cherchent constamment à censurer complètement l’outil de sevrage par excellence.
Bon nombres d’études contre la cigarette électronique ont émergé depuis quelques années sans pouvoir décrédibiliser la vape dans son ensemble. Tous ont un caractère scientifique et se basent sur une potentialité cancérogène de la vapeur inhalée. Cependant, les pro-vapoteurs ne se sont pas tournés les pouces et ont avancé eux aussi des répliques qui démontent les informations inexactes et c’est grâce à eux que le vapotage est encore en si bonne condition aujourd’hui.
Pourquoi ces scientifiques tentent-ils de tuer la vape ?
C’est une question qui mérite sa place dans un monde où la société de consommation atteint une vitesse phénoménale et que la vape fait partie des nouveaux produits très en vogue. Le « pourquoi » est donc légitime car il s’agit d’une enquête qui se veut protectrice de la santé publique et soucieuse de l’avenir des vapoteurs. Cependant, l’ensemble des recherches n’est pas très objectif et a expressément ouvert un lobby anti-vape sans avancer de preuves tangibles.
A l’image de cette étude sur la cigarette électronique faite par des chercheurs universitaires américains de Portland datant de 2015, le monde de la vape a été fortement critiqué pour des raisons de toxicités et de risques élevés, prônant le taux élevé de Formaldéhyde (qui sont des Aldéhydes très cancérigènes) dans la vapeur produite par la brulure du liquide de vape. Il aura fallu 2 ans et demi pour que la vape puisse rétorquer cette étude alors que la consommation était fortement atteinte (par les médias et les journaux anti-vape) pendant cette période.
Si la base de cette étude se voulait constructive, le manque de temps et d’éléments de réponses était trop évident pour sortir un résultat sûr. C’est pour la cette raison que le Docteur Polosa a effectué une recherche pluriannuelle sur une trentaine de patients « humains » pour certifier la non nocivité de la vape à long terme sans que l’on ait pu contrer ses conclusions.
Une étude qui a mis de l’huile sur le feu.
L’étude en question sur les formaldéhydes semblait réaliste car personne ne pouvait rétorquer la nature cancérigène de ces éléments chimiques. Les deux chercheurs de l’Université de Portland (Jensen et Al) ont ainsi affirmé sur la presse que la vape présentait un risque nettement plus élevé que la cigarette et que cela était quantifié à un ratio de 15 fois plus élevé, comme quoi il fallait arrêter la vape sur le champ.
L’ensemble de la recherche a été fait en laboratoire et exécuté sur un matériel répandu sur le marché soit un clearomiseur/atomiseur CE4 et une batterie Innokin appliquée sur un e-liquide Halo (arôme liquide très prisé) dosé à 6mg/ml. Le mod appliqué était un voltage de 3.5 V et 5V et le résultat parlait d’elle-même : à une tension supérieure à 5V les formaldéhydes se présentait en très grande quantité.
Le principe actif de cette libération d’aldéhyde venait d’un phénomène connu de tous qui est le « dry hit » ou la vapeur sèche qui témoigne de la brûlure de la mèche ou la trop forte puissance appliquée à la résistance, dû à un réglage de température inadéquat.
Il est inutile de dire que les conséquences médiatiques (surtout celle du New Journal Of Medicine) de cette étude a fait l’effet d’une bombe sur le marché de la vape (sans parler des marques qui ont été appliquées aux tests). Depuis cette étude, les vapoteurs étaient en retenus et indécis sur la propriété des vapeurs qu’ils inhalaient, et il a fallu attendre 2017 pour que cette étude anti-vape soit démentie.
La réponse de Farsalinos
Contre cette étude de Jensen, les Grecs ont reproduit des tests avec les mêmes matériaux et ont déduits des résultats plus rassurants. Si le risque de libérations de formaldéhydes était correct en laboratoire, ce n’était pas possible dans le monde pratique des vapoteurs.
La réponse était évidente, le danger des aldéhydes est relative à une certaine utilisation du matériel. Le risque étant lié aux dry hits, aucun vapoteur ne pourrait supporter d’inhaler cette vapeur au moins une demi-seconde (à très haute température). Pourtant le test d’origine portait sur cet état de la vape à 5V. Effectivement, le dry hit est dangereux car il résulte d’une trop forte intensité appliquée sur une faible résistance qui finit par cramer le liquide (le propylène glycol, la glycérine végétale et les additifs) mais il est également limité à un certain niveau. Pour Farsalinos, cette situation est impossible à reproduire dans la réalité car aucun être humain ne peut supporter d’inhaler une vapeur aussi sèche (c’est tout à fait normal que Jensen rétorque l’existence d’un e-liquide santé). En plus, une limite de de 4.0 V (les dry puffs partant de 4.2 V sur 8 W et 4.4 V sur 8.4 W selon les participants) est appliquée pour éviter ce type d’incident, par conséquent, il n’y a que ceux qui cherchent la brûlure qui dépasseraient ce seuil.
Par rapport à la cigarette, c’est également une étude décrédibilisée par Farsalinos. Cette limite de 4 V présente trente-deux pour cent d’exposition en moins que 20 cigarettes fumées et qu’à 5V il montait à 18 pour cent de plus que les 20 cigarettes en questions (par rapport à 10 ml d’e-liquide à 6 mg avec pg vg départagé). La question du tabagisme est également décrédibilisée car dans des conditions normales (en dessous de 4V) l’e-cig est beaucoup moins toxique voire pratiquement pas de risques. Et sachant qu’un vapoteur ne peut pas supporter un petit dry hit de 4.0 V, comment pourrait-il tenter de vapoter à une tension surréaliste de 5 V ?
C’est dans ce sens que les chercheurs grecs ont demandé une rétractation de cette publication calomnieuse qui décrédibilise la vape sans se mettre dans les conditions optimales avec des réponses hâtives. Concrètement cette idée de sanctionner la vape à petit coup de tests en laboratoire ne suffit pas à démontrer des thèses sérieuses pour déstabiliser l’Ecig mais produit un effet d’entraînement qui est quand même lésant pour les vapoteurs. A l’image de cette épopée sur les formaldéhydes, l’étude américaine a grandement nuit à la notoriété de la cigarette électronique et cela pendant 3 ans et ce n’est qu’un exemple. Heureusement, les pro-vapes ont toujours eu leurs défenseurs habiles et expérimentés qui assurent une évolution concrète de la cigarette électronique, seul salvateur des tabagiques.