Frédérique Ries donne des nouvelles des négociations en trilogue sur la cigarette électronique

Suite à la première publication d’Elva Pote que nous partagions avec vous hier, un deuxième post de celle qui ambitionne d’aider les fumeurs d’utiliser la cigarette électronique pour remplacer le tabac attire l’attention des adeptes de la vapote.
Après la traduction d’une publication de la députée allemande Renate Sommer sur les échos du trilogue, Elva Pote nous partage la réponse de la députée européenne Frédérique Ries à un mail qu’elle a envoyée à cette dernière. A souligner que cette eurodéputée a participé aux négociations portant sur la Directive des produits du tabac.
Frédérique Ries aurait rédigé son courriel juste après de longues heures de négociations dans le cadre de la préparation du prochain trilogue. La réponse est d’autant plus intéressante que l’eurodéputée est « rapporteur du groupe libéral ». Il convient également de souligner que c’est elle qui est à l’origine de l’ « amendement de rejet de la voie “pharma” proposée par la Commission ». Pour rappel, cet amendement a été plébiscité par la majorité des députés européens au mois d’octobre dernier.
Pour Frédérique Ries, l’intérêt de l’e-cig en tant qu’alternative du tabac est une évidence. D’ailleurs, elle collabore depuis plus d’une année avec des spécialistes.
J’étais totalement pessimiste, mettons que je le suis un peu moins ce soir.
L’eurodéputée laisse entrevoir une lueur d’espoir. Toutefois, elle a choisi de ne pas révéler tous les détails dans la mesure où aucune décision n’a encore été prise et qu’elle ne souhaite pas « l’espoir de compromis timidement apparu […] sur le statut de la cigarette électronique ».
Dans tous les cas, même si les nouvelles du trilogue nous semblent bonnes, Frédérique Ries met l’accent sur le fait que si les négociateurs trouvent finalement un compromis, celui-ci ne pourra combler l’ensemble des exigences et attentes des vapoteurs.
Elle rappelle en effet que la moitié des pays-membres de l’UE ont déjà opté pour le statut de médicament de l’e-cigarette. D’autres Etats font même encore plus et envisagent de l’interdire (ce serait notamment le cas de la Lituanie) ou encore de restreindre sévèrement la variété d’arômes autorisés. Pour sa part, Frédérique Ries se bat pour que la diversité des arômes : l’offre doit être attrayante pour que l’e-cigarette puisse constituer une alternative intéressante pour cesser le tabagisme.
Quoi qu’il en soit, la députée rappelle qu’elle est totalement engagée à la cause des vapoteurs. Pour elle, une chose est certaine : « la cigarette électronique est aujourd’hui un outil redoutablement efficace en termes de lutte contre le tabagisme » et il est « hors de question de céder aux talibans du tabac ».
Nous en saurons plus sur le « sort » de la cigarette électronique après l’ultime réunion du trilogue prévu pour la semaine du 16 décembre 2013…