La cigarette électronique : dangereuse ou nocive pour l’entourage ?
Il est aujourd’hui encore difficile de peser le pour et le contre sur les conséquences du vapotage sur la santé du vapoteur et surtout d’autrui. Quoi qu’il en soit, les avis sont unanimes, la cigarette électronique ne contient pas autant de substances nocives sur la santé que sa cousine combustible. Les théories sont alors contradictoires, de nombreuses études divisent l’opinion publique et scientifique. C’est notamment le cas de celle menée en 2015 par l’institut norvégien de la santé publique, estimant que la nicotine pouvant être rajoutée dans la e-cigarette serait aussi dangereuse que celle retrouvée dans la cigarette traditionnelle. Peut-on alors considérer le vapotage passif ?
La e-cigarette est moins dangereuse ou nocive pour l’entourage que le tabac
Le tabagisme passif serait responsable de 600 000 décès dans le monde chaque année d’après les chiffres officiels de l’Organisation mondiale de la santé. 4000 substances toxiques s’échapperaient en effet de la fumée du tabac, dont 60 sont cancérigènes. La fumée secondaire dégagée par le tabac au repos serait la plus toxique, car la vitesse de combustion des substances serait très faible. Ces 4000 composants toxiques ne se retrouvent plus dans la cigarette électronique. D’ailleurs, aucune fumée ne s’en échappe. La vapeur qui se dégage au vapotage disparaît en moins d’une minute.
Qu’en est-il de l’exposition à la nicotine ?
D’après cette étude norvégienne, l’exposition à la nicotine est d’autant plus dangereuse pour le vapotage passif. Toutefois, la nicotine ne constitue pas à elle seule le vrai danger du tabagisme passif. Au contraire, mis à part l’addiction causée par un pic de nicotine dans le sang, aucune étude ne démontre le réel danger procuré par cette substance pour l’organisme humain. Il ne faut surtout pas rapprocher le cas de la e-cigarette et du tabac dont la fumée contient par exemple du goudron, du monoxyde de carbone et de l’ammoniaque à forte dose.
D’ailleurs, le passage à la e-cigarette apporte un autre avantage non négligeable : la possibilité de bien réguler le taux de nicotine consommé, grâce au large choix du dosage, non moins très bien encadré par la loi en Europe et en France. La dose de nicotine contenue dans un e-liquide varie de 0 à 20 mg/ml. D’ailleurs, il est désormais possible de fabriquer soi-même son propre e-liquide et de mieux d’obtenir le mix idéal pour le vapoteur aguerri comme pour celui ou celle qui vapote pour la première fois pour trouver la meilleure alternative au tabac à brûler . Ainsi, il est même possible de vapoter sans nicotine, avec les e-liquides « No », dont la dose de nicotine est de 0 mg/ml.
La e-cigarette, une bonne alternative pour arrêter de fumer ?
La e-cigarette est décidément une très bonne alternative pour arrêter de fumer notamment pour les personnes qui y ont trouvé des bienfaits. La e-cigarette a réussi à séduire 700 000 fumeurs français, d’après des chiffres publiés par le Baromètre Santé en 2017.
Toutefois, la e-cigarette est-elle devenue une autre forme de dépendance ? Les avis sont là aussi partagés. Quoi qu’il en soit, le passage à la e-cigarette constitue déjà un grand pas pour arrêter définitivement de fumer tout en réduisant le risque d’exposition de l’entourage aux substances toxiques contenues dans la cigarette classique.
L’arrêt définitif du tabac nécessite repose en effet sur la réelle volonté du vapoteur de diminuer progressivement la dose de nicotine contenue leur e-liquide. La notion de dépendance disparaît réellement lorsque le vapoteur réussit à apprécier un e-liquide avec 0mg/ml de nicotine. Par ailleurs, les vapoteurs qui veulent retrouver le hit en gore plus ou moins puissant procuré généralement par la nicotine peuvent désormais se tourner vers les modèles sub ohms, qu’ils peuvent toujours utiliser avec des e-liquides sans nicotine.