Revue de Presse

Sauver des millions de vies grâce à la cigarette électronique

En substituant la cigarette avec la cigarette électronique, des millions de vies pourraient être sauvées. C’est en tout cas ce qu’ont soutenu bon nombre d’intervenants ayant participé à la conférence internationale londonienne consacrée à l’e-cigarette. Parallèlement, la nécessité de mener des recherches plus poussées a été mise en avant.

Conférence sur la cigarette électronique

Le 12 novembre 2013, une conférence qui s’intéresse à la cigarette électronique s’est déroulée à Londres, à la Royal Society de Londres. Environ 250 personnes étaient présentes. Parmi elles, on retrouve des professionnels de la santé, en l’occurrence des médecins et des chercheurs. Il y a eu aussi les participants œuvrant dans le domaine de la politique de santé.

Des spécialistes s’expriment

Durant cette conférence, les spécialistes se sont succédé pour donner leur avis sur l’e-cigarette. Parmi les intervenants, il y a Robert West qui occupe le poste de directeur des études sur le tabac au Cancer Research UK. Celui-ci a mis l’accent sur le fait que la clope cause tous les ans 5,4 millions de décès aux quatre coins du globe. Il a ensuite affirmé que le fait de remplacer la cigarette traditionnelle par l’e-cig permettrait de « sauver des millions de vie ». Il est d’ailleurs intéressant de souligner que près de 35 % des personnes essayant de cesser le tabagisme font appel à la cigarette électronique pour atteindre leur objectif.

De son côté, Deborah Arnott met en exergue le « potentiel significatif » de la cigarette électronique. La directrice générale d’ASH, un groupe de pression luttant contre le tabac, appuie elle aussi sur le fait que l’e-clope est moins nocive. Par ailleurs, c’est la première alternative pour cesser le tabac vers laquelle se tournent les fumeurs désireux de se sevrer.

D’autres scientifiques se sont exprimés. Dr Jacques Le Houezec a, pour sa part, évoqué les substances toxiques que renfermerait l’e-cigarette. Certes, cette dernière en contient effectivement mais la proportion n’est pas significative par rapport aux substances néfastes présentes dans la cigarette. Cette dernière en renferme 9 à 450 fois plus.

Plus de recherches…

En marge des éloges sur la cigarette électronique, il y a quand même un petit bémol, en l’occurrence l’insuffisance de recherches poussées. Cela permettrait de mieux encadrer ce produit. Certains se posent notamment des questions sur son innocuité sur le long terme. Cet aspect était en passe d’être concrétisé il y a quelques mois avec le projet de loi prévoyant de porter l’e-cig au statut de médicament. Néanmoins, cette mesure n’est pas passée au Parlement Européen.

Dans tous les cas, une chose est certaine : le nombre de consommateurs double d’année en année et on enregistre actuellement près de 7 millions de vapoteurs sur le Vieux Continent.

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