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Test du clearomiseur Aspire Nautilus.

Review Overview

Qualité de fabrication
Qualité de Vape
Evolutivité
Design produit
Prix

Incontournable

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Amis des tests Kinamik réjouissez-vous, votre appétit du bla bla vapotien (je viens de l’inventer) va être rassasié. Aujourd’hui un GROS , très gros clearo l’Aspire Nautilus. Oui je sais ce n’est plus tout à fait une nouveauté mais si vous me lisez régulièrement vous savez que le fait d’être la première à parler d’un matériel n’est pas ce qui me motive le plus. En revanche retourner une bête comme le Nautilus dans tous les sens en prenant mon temps m’intéresse toujours, il y a à dire, on va le voir.

Pour commencer, je suis sincèrement navrée pour ceux qui me reprochent régulièrement par mail de ne pas faire assez de test. Je me suis plus récemment laissée aller à faire de l’actu autour de la vapote, exercice qui me prend moins de temps, et où je n’emploie pas le ton plus personnel dont j’use lorsque je décortique du matériel. Donc désolée vraiment, j’ai manquée de temps, je vais tacher de me rattraper. Merci en premier lieu à Nextvape qui m’a procuré cet Aspire Nautilus dans sa jolie boite. Si la lecture de ce test vous convainc de vous en porter acquéreur, sachez que vous le trouverez sur le site en question au prix de 27.50€.

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Autour d’Aspire.

Aspire

Difficile d’attaquer bille en tête sans dire quelques mots d’Aspire. Depuis que je me suis mise à la cigarette électronique j’ai, comme beaucoup d’utilisateurs qui ont quitté les clopes qui puent pour la vapeur, pu assez rapidement cerner quelles étaient les marques sur lesquelles on pouvait sans inquiétude compter.

Ces marques vous les connaissez : pour le matériel « grand public » depuis quelques temps déjà Joyetech, Kangertech et dans une moindre mesure, Innokin ou Smoktech règnent sans trop de partage en se tirant la bourre à coup d’innovation réelles ou capilotractées. Imaginer qu’une marque quasi invisible émergeait en un peu moins d’un an pour redéfinir la norme et bousculer tout ce joli monde était difficile…et pourtant c’est bel et bien ce qui s’est produit. Alors très franchement, comme d’autres au début j’étais quelque peu sceptique. Le packaging des premières productions d’Aspire, décoré de la silhouette d’un fumeur/chanteur français ayant vanté en son temps les sucettes à l’anis, m’avait fait penser que nous nous trouvions devant de nouveaux opportunistes chinois qui retourneraient vite à d’autres occupations une fois que les ayant droit du chanteur sus nommé, auraient signalés qu’on n’emprunte pas impunément l’image de quelqu’un sans conséquence.Et bien je m’étais lourdement trompée. Alors oui Serge G n’orne plus le packaging Aspire, mais surtout les clearomiseurs Aspire BDC ont trouvé leurs utilisateurs et beaucoup ont été mordus. Autour d’un schéma de résistance novateur Aspire à (re)designer des classiques en marchant sur les platebandes des Stardust, Vivinova et autres mini Protank pour la plus grande joie des vapoteurs. Rapidement leurs clearos à résistances double ou BDC (Bottom dual coil) ont convaincu pas mal de monde avec un rendu chaud (plus chaud qu’un BCC classique – prout tous ces termes reportez-vous à d’anciens post ou j’explique de quoi il s’agit) et surtout un gros volume de vapeur, le tout dans le respect des saveurs des e- liquides utilisés, même les plus épais. Sur des clearomiseurs de petites tailles (même si l’Aspire BDC ET-S atteint 3ml) l’essai semblait transformé.

En toute logique la prochaine cible d’Aspire se devait d’être les clearomiseurs plus imposants dans la tradition des Protank ou même des Iclear 30 d’Innokin. Et bien c’est exactement ce qu’ils ont fait avec l’Aspire Nautilus

Gros comme un sous-marin.

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Le nom évoquant un submersible géant m’a toujours semblé un peu étrange… Après tout le principe d’un sous-marin est de garder le liquide à l’extérieur… c’est mieux pour l’équipage hein ! Ici le principe étant (et on le voit au premier coup d’œil) d’embarquer un maximum de liquide, ils auraient peut-être dû l’appeler la citerne.

Mais je suis d’accord c’est sans doute moins vendeur… lois obscures du marketing. En tout cas on ne peut pas douter de la volonté de gigantisme des fabricants lorsqu’on l’a en main : ils ont voulu faire dans le massif et sur ce point c’est réussi. Souvent comparé par ses utilisateurs à ce qui se fait de plus proche d’un reconstructible, le Nautilus marque au premier regard. En premier lieu par un packaging réussi (qui lui, est sans conteste supérieur à bien des reconstructibles) qui le hisse au premier examen au niveau d’exigence de gros clearo sortis récemment je pense au Mega Aerotank de Kangertech notamment. Tous ces braves gens se « tirent la bourre » pour la plus grande joie des vapoteurs qui peuvent voir leur niveau d’exigence augmenter à mesure de l’ambition des fabricants.

Contenu de la boite de l’Aspire Nautilus.

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Vous aurez donc droit, si vous en êtes un jour l’heureux propriétaire, à une belle boite (avec impression en vernis sélectif s’il vous plait) dans laquelle vous trouverez la grosse bête dans son écrin. Un manuel dont vous regretterez peut être qu’il soit en anglais, mais il y a de nombreuses photos en couleur qui vous guideront facilement. De toute façon, l’Aspire Nautilus est déjà assemblé et son montage/démontage est on ne peut plus simple nous allons le voir. Comme toujours, je vous conseille de le désassembler pour examiner l’ensemble. Vous vous trouvez devant 5 pièces en comptant la résistance :

  • Un drip tip 510 en acier
  • Le top cap cranté comprenant également la colonne d’aspiration qui vient couvrir la tête de la résistance, celle-ci de ce fait dispose d’un pas de vis interne.
  • Le tank géant en pyrex de 5ml dont la forme fait irrésistiblement penser à un flacon de liquide 10ml, dont on aurait coupé la base (du reste il en possède l’épaisseur à savoir 22mm).
  • La tête d’atomiseur (je fais très attention aux termes depuis quelques temps), elle aussi d’une taille imposante, à l’intérieur de laquelle le montage des résistances est parfaitement visible.
  • Et la base comprenant d’un bloc : le logement de la résistance, le joint de la base du réservoir (lui aussi gigantesque) la bague d’air flow et la connectique eGo .

Le simple fait de disposer d’aussi peu de pièces traduit d’emblée la destination du Nautilus qui s’il peut – on le verra – satisfaire les besoins de vapoteurs aguerris, est pensé comme un produit aux performances exigeantes, mais adoptable par le plus grand nombre.

Montage et pièces

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Le montage d’ailleurs est parfaitement intuitif et ne cache pas de vice particulier. La structure est très bien conçue et la qualité globale des pièces, sans être extraordinaire, souscrit aux critères de ce qui se veut un clearomiseur non reconstructible mais haut de gamme. d’air flow)Le top cap au fond duquel est disposé un joint silicone (modèle réduit de ce que vous pouvez voir sur la bague assurant l’étanchéité du tank dans sa partie supérieure, se fixe sur le pas de vis en verre du réservoir. A ce stade, la moitié du travail est fait… Rien de particulier, si ce n’est qu’en le montant vous pourrez constater deux choses :

  • Une fois fixé le réservoir pyrex sur le top cap vous verrez que si vous manipulez la colonne d’air faisant partie intégrante du top cap, tout en maintenant le réservoir de l’autre main, il y a un léger, très léger, jeu.
  • Lors du vissage le bruit crispant du frottement du verre contre l’acier peut se faire entendre et sur la durée je pense que ça peut être dommageable. Pas de panique, le joint silicone situé dans le fond du top cap n’a pas qu’une fonction d’étanchéité, il fait aussi office de joint d’écrasement. C’est plutôt heureux pour le contenant en verre car vous remarquerez que le haut du tank est en contact direct avec le top cap. Ce joint prend donc une partie du « choc » ce qui explique que l’ensemble n’apparaisse pas entièrement rigide. Pourquoi est-ce que je prends le soin de vous expliquer ce détail ? Parce que ce Nautilus n’a honnêtement pas beaucoup de défaut vous l’aurez compris au ton que j’emploie depuis le début, mais il a quelques particularités, dont celles-ci, auxquelles il faut prêter attention. Ainsi un vissage à-la-va-vite du top cap/réservoir peut disposer la colonne d’air de façon légèrement oblique et comme la base de celle-ci contient en interne un filetage qui vient se fixer sur la tête de la résistance, vous risquez en l’assemblant sur cette dernière d’abimer les pas de vis, et à terme de forcer en vissant pour que tout le reste vienne se mettre droit…De plus cela pourra vous jouer des tours lors du remplissage, j’y viendrai plus tard. Donc ça n’est pas grand-chose mais assurez-vous lors de cette première étape d’avoir fait les choses minutieusement et non pas comme un bucheron. La seconde étape consiste à fixer la résistance dans la base : aucune difficulté, les pas de vis de la résistance sont de bonne facture. Ensuite l’ensemble prend place sur le réservoir.

Pour cette partie finale c’est en fait la résistance elle-même qui vient se visser sur le pas de vis interne à la colonne d’air dont je vous ai déjà parlé. Pour être précise dans ma description, contrairement à d’autre système où les filetages de ce type de fixation se trouvent sur la base et le réservoir, ici aucun des deux n’assure ce rôle. La résistance ou tête d’atomiseur, dispose de deux pas de vis : un en bas pour la base, un en haut pour la colonne d’air. Cela a deux effets, c’est l’autre subtilité du montage de l’Aspire Nautilus :

  • Le premier est positif : ce schéma de montage assure que lorsque l’ensemble est convenablement serré, vous vous retrouver avec une colonne d’air parfaitement étanche, compressant au mieux le haut de la résistance. Et bien évidemment, mais le contraire m’aurait surprise, pas de souci de fuite, glouglou et autres désagréments. Tout ça est très bien pensé.
  • Le second est plus gênant : ce type de fixation sous-entend également que si le filetage haut de la résistance se serre plus que celui du bas, au démontage de la base (et ça vous arrivera pendant un remplissage logiquement) vous desserrerez subtilement l’autre filetage, celui qui fixe la résistance sur son socle. Là deux cas de figure :
  1. Au démontage la résistance est restée sur la colonne d’aspiration et s’est désolidarisée de la base. C’est ce qui peut arriver de mieux, vous la revissez pour la replacer dans son logement.
  2. Le démontage s’est fait normalement en apparence. Vous ne vous êtes rendu compte de rien et vous procédez au remplissage/remontage sans vous apercevoir que la résistance n’est plus fixée convenablement. Deux conséquences possibles : primo, le contact électrique ne se fait plus/moins bien et plus rien ne fonctionne, secundo vous vous retrouvez avec une étanchéité imparfaite et le liquide devrait finir sa course dans le fond du logement de la résistance et finira par envahir tout le système d’air flow…

Donc à présent que vous êtes au fait de cet incident potentiel, une seule chose à retenir : à chaque démontage/remplissage, assurez-vous de resserrer la résistance avant de passer à l’étape réservoir/base. J’y reviendrai au chapitre remplissage, c’est le seul point à véritablement retenir, toutes les options de conceptions ont leur « défauts » virtuels, avouez que celui-ci n’est pas énorme. Résistance et réglage du flux d’air, les deux points forts techniques de l’Aspire Nautilus. Passé ce catalogue des éléments constituant le Nautilus dont les qualités de conception et la facilité de montage ne nécessite pas de plus long développement, il faut quand même en dire un peu plus sur les attraits principaux de ce clearomiseur qui révèleront toutes leurs qualités à l’usage.

Une résistance géante :

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Cette pièce maitresse par définition, illustre assez parfaitement le savoir-faire d’Aspire sur le terrain des résistances doubles. Conçue sur le schéma éprouvé des résistances équipant les clearomiseur BDC de la marque, elle en est une relecture en grand format, capable de performances proportionnelles à sa taille. Au contraire de la concurrence, Aspire a développé une configuration propre dans laquelle les résistances n’exposent pas les mèches directement au liquide. La fameuse résistance double du Nautilus est faite de deux résistances simples croisées, insérées dans un cylindre dont l’intérieur est recouvert d’une couche de fibre qui agit à la manière de la bourre d’un cartomiseur. C’est cette couche interne qui est en contact avec le liquide. Pour être précise, ce revêtement interne est alimenté par l’intermédiaire de quatre trous visibles dans la base de la pièce. Le tout est apparent quand vous regardez la tête d’ato, on voit que les mèches disposent d’une place conséquente, leur extrémité venant affleurer l’intérieur de ce cylindre. Quel est l’intérêt de tout ça :

  1. Une grande sécurité d’usage : les mèches de silice sont isolées du liquide minimisant les risques de fuite dus à une suralimentation en liquide (ce qui peut se produire sur pas mal de dispositifs du marché)
  2. Une capillarité parfaite : la fibre recouvrant l’intérieur du logement, qui est la première à être alimenté en liquide, est humectée en permanence et remplit parfaitement son rôle en transmettant on ne peut mieux le liquide aux mèches.
  3. La place laissée aux résistances elles-mêmes qui est assez vaste pour ne pas compresser les mèches dans un espace trop réduit, rappelant en cela c’est vrai, la première particularité de la famille des reconstructibles qui est de laisser un emplacement vaste permettant lors de la chauffe une évaporation idéale.
  4. Le cumul des avantages liés aux clearomiseurs dont les résistances sont « nourries » en permanence dans le fond du réservoir, et l’apport de résistance double fonctionnant impeccablement pour obtenir un regain de chaleur.

La bague d’air Flow de l’Aspire Nautilus. L’autre élément provoquant immanquablement la comparaison avec l’univers des reconstructible est bien entendu la bague d’air flow. Toute la base comme je l’ai décrite vient d’une seule pièce et à trois fonctions dont elle s’acquitte avec excellence :

  • C’est elle qui assurera la connexion à votre MOD ou à la grosse batterie que vous utiliserez. A ce titre rien à redire, le plot de contact est monté sur ressort, gage d’une compatibilité avec la plupart des produits connus. De plus l’extrémité de la résistance qui vient buter dans le fond de cette bague se trouvera isolée du plot de contact de votre MOD, vous garantissant contre les fuites qui ne manquent jamais à cet endroit avec d’autres systèmes.
  • C’est elle qui vient accueillir la résistance, dans un logement vaste, rendant l’installation aisée et dans une cuve profonde qui permettra de stocker une quantité
conséquente de liquide en cas de fuite avant que celui-ci n’émerge par les entrées d’air flow. Enfin elle a une fonction de réglage du flux d’air. Le fameux « air flow », option répandue sur les reconstructibles et qui se généralise depuis peu sur des dispositifs grand public mais ambitieux à l’image du l’Aspire Nautilus. Sur cette dernière et principale fonction j’avoue avoir été assez bluffée.Vous aurez compris entre les lignes, que la sempiternelle comparaison avec un reconstructible me fatigue un peu, je m’en expliquerai plus loin. En revanche cet air flow vaut par son efficacité, bien plus que certains systèmes de reconstructibles. Tout d’abord il fonctionne réellement, offrant selon le choix que l’on fait entre les trois entrées de diamètre différents (0,9 – 1,1 – 1,4 et 1,8 mm) une variation sensible et effective.Ensuite le système est conçu sur le modèle d’un réglage par cliquet assurant une certaine rigidité à l’ensemble et palliant au défaut des dispositifs sur lesquels cette bague est totalement libre et ne cesse de bouger à chaque démontage, ou simplement prise en main. Dernier détail pour finir, cette pièce d’un seul tenant, que vous monterez et démonterez du réservoir à chaque remplissage est (merci Aspire) élégamment crantée, ce qui facilite toute manipulation. Le gros joint de silicone, rempart finale contre les fuites, à l’image du Nautilus est énorme et parait infranchissable. Tant mieux c’est ce qu’on lui demande. Si vous vous lancez dans un nettoyage à fond de votre Aspire Nautilus, ce joint est parfaitement démontable, sa forme en revanche peut faire craindre qu’il soit difficile à laver convenablement (je pense aux utilisateurs de liquide mentholés qui risque toujours de retrouver un arrière-goût tenace de menthe dans leur liquide suivant). Astuce précieux pour ce dernier un petit nettoyage à la vodka…
Je ne plaisante pas, après séchage il retrouvera sa propreté et la simple chauffe de l’utilisation évaporera les résidus d’alcool. Et si ça ne marche pas je suis certaine que vous trouverez quoi faire de la vodka.

Le remplissage de l’Aspire Nautilus :

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Ce n’est pas un chapitre mais un mini chapitre …non, un résidu de chapitre. Je ne peux pas ne pas en parler mais inutile de faire un roman tant c’est facile.
L’aspire Nautilus se remplit par le bas une fois la base désolidarisée du réservoir, il embarque 5 ml de liquide et est par conséquent absolument énorme, offrant donc un espace gigantesque pour glisser votre flacon et éviter le tube d’aspiration. Etant donné sa configuration si vous ne parvenez pas à le remplir sans renverser votre précieux liquide, c’est que vous avez abusé des restes de vodka, à ce titre l’Aspire Nautilus constitue un excellent test d’alcoolémie. Donc tout cela n’est pas compliqué mais, fidèle à mon amour du détail, je vais vous donner trois conseils :
1. Le plus important, pour éviter les risques de desserrage involontaire de la résistance que je vous ai décrit plus haut : A chaque démontage/remplissage, assurez-vous de resserrer la résistance avant de passer à l’étape réservoir/base
2. La conception particulière des résistances Aspire nécessite d’amorcer celle-ci pour accélérer l’humidification lors du premier remplissage. Là également c’est simple, il vous suffit d’aspirer 2/3 fois en bouchant l’entrée d’air pour forcer l’arrivée du liquide, le tout sans déclencher votre MOD ou votre batterie évidemment.
3. Enième similitude avec un reconstructible, la résistance est largement ouverte et vous permettra donc de « dripper » directement quelques gouttes sur les mèches avant de commencer votre première dégustation (ne soyez pas trop généreux vous l’aurez compris).

Vapeur et saveur.

Ça fonctionne très, très, très bien… Je vais tuer un peu le suspense pour ceux qui en attendent, pour moi c’est probablement le meilleur clearomiseur de cette catégorie en ce moment. Les deux résistances inclues dans le pack sont relativement basse (1.6 et 1.8) et la 1,6 Ohm a eu ma préférence. Testé pêle-mêle sur un Provari, un Nemesis, un Z-max Smoktech, jusqu’au COOL FIRE I, j’ai eu un rendu absolument remarquable avec une résistance que j’ai poussée dans ses derniers retranchements et qui m’a véritablement surprise en se montrant capable de demeurer performante au-delà de 10w.

Le volume de vapeur, sa densité, sont véritablement surprenant et la température permet de mesurer le bon fonctionnement de la résistance dual coil, Aspire s’est définitivement posée en marque experte dans le domaine. Coté saveur c’est très bon franchement, et c’est définitivement ce que j’ai trouvé de plus convaincant dans cette catégorie (hors normes d’ailleurs) de consommable.
Maintenant, parce que le raccourci du « c’est du niveau d’un reconstructible » a fini par m’irriter fortement à force de le lire ci et là, je suis définitive : Ça se rapproche, fortement, étonnement et indiscutablement du niveau d’un reconstructible, mais ça n’est pas du même niveau… Cet avis personnel, comme tous les avis, n’a pas pour but de trouver absolument un angle critique à un clearomiseur qui fera date dans l’histoire de la vape « grand public ».
Je le dis et le répète, c’est selon moi le meilleur du moment. Cependant, les saveurs si elles sont bonnes demeurent plus écrasées que sur un reconstructible, qui pour des raisons techniques est certes plus contraignant à assembler mais offre une palette plus ouverte de l’ensemble des arômes se trouvant dans votre e-liquide. Avec l’Aspire Nautilus, l’ensemble des goûts dégagés est beaucoup plus riche que ce que votre fidèle Protank a pu vous proposer mais encore un peu en dessous des premiers reconstructibles type Fogger et d’une manière général les divers clones de Kayfun honnêtes que vous pouvez trouver ci et là, dont le prix a beaucoup baissé récemment.

En revanche là où il surpasse quelques reconstructibles, c’est sur le fonctionnement de la bague d’air flow qui est véritablement bien pensé, sur la contenance, sur la conception général (au-dessus de pas mal de clones) et sur la consommation.

Alors là oui, sur la consommation vous êtes au niveau d’un reconstructible ! Ca boit sévère ! Mais dites-vous bien que pour obtenir une vapeur de cette qualité c’est généralement le prix à payer.

Conclusion.

J’ai trainée à faire ce test que j’avais d’ailleurs décliné poliment à nos amis de Nextvape, car beaucoup avaient déjà donné leur avis sur ce clearomiseur. J’ai fini par céder et je ne le regrette pas. Ayant eu du temps pour l’utiliser, mon avis est plus que positif et l’Aspire Nautilus ne prend pas la poussière dans ma réserve de clearo, je l’utilise abondamment.

Avant tout, l’arrivée et le succès d’un tel produit est une excellente chose. Cela révèle une certaine maturité dans la cigarette électronique. Des vapoteurs (j’entends hors adeptes des reconstructibles) tout d’abord, qui n’ont plus de blocage à se rendre acquéreur d’un produit affleurant les 30€ pour un clearo seul, et qui se voient récompensés de leur initiative avec un système tout simplement excellent.

Des fabricants d’autres part, qui on peut le parier vont rivaliser désormais pour proposer de tels produits, gardant la facilité d’usage de clearomiseurs grand public et qui se rapprocheront effectivement peu à peu des fameux reconstructibles. Donc vapoteurs débutants mais exigeants, Modeurs bricoleurs expérimentés, désireux de se trouver un petit palliatif facile à remplir et muni de résistance pour feignants, l’Aspire Nautilus est fait pour vous à condition de l’accoler avec un dispositif digne de ce nom bien sûr. Même si une batterie 1300 ou 1500 mAh peut être envisagée, ce clearomiseur ne prend tout son sens que sur quelque chose d’un peu imposant… un MOD par exemple. PS : petit update après avoir terminé ce test j’ai fait l’expérience de la chute sur l’asphalte du Nautilus…c’est le sol qui a gagné.

Donc vous êtes prévenus. Contrairement à d’autres j’aimais bien la forme de cloche en verre du réservoir, mais en cas de chute contrairement à des clearos dont les caps supérieurs et inférieurs forment une protection du tank, là les chocs ne pardonnent pas. Donc soyez prudents.

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