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Test du Magoo-S de chez ISmoka

Review Overview

Qualité de fabrication
Qualité de Vape
Evolutivité
Design produit
Prix

Le reconstructible incontournable dont le rendu vaut bien quelques complexité de montage.

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Oui ça y est ! A force de le réclamer je vous ai entendus, voici un test d’atomiseur reconstructible. Une  famille de produits bien spécifique, qui ne s’adresse pas à tout le monde, mais une fois que vous êtes  décidé on ne peut que vous encourager à sauter le pas. En dehors du fait de stimuler votre curiosité  intellectuelle, vous allez aussi tout simplement redécouvrir la vape, et en premier lieu l’e-liquide de votre choix que vous ne reconnaîtrez pas. On commence en beauté avec le Magoo d’iSmoka qui n’est ni une nouveauté, ni le plus facile à aborder, mais autant mettre la barre haut, vous allez voir qu’il le mérite.
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Ce Magoo-s nous a été fourni par L’atelier du vapoteur spécialisé dans la vente de reconstructible. Merci à eux pour ce produits. A savoir que ce Magoo-S est vendu au prix de 47,90 €

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En avoir ou pas

Je suis obligée d’admettre que si j’ai pendant longtemps hésité avant de faire le test d’un ato reconstructible c’est pour des raisons précises et, à mes yeux en tout cas, tout à fait défendables.
Bien évidemment j’en possède quelques uns et bien évidemment j’en connais les qualités indéniables. Seulement on s’attaque là à un univers particulier au sein de la cigarette électronique. Un monde qui a ses codes, son vocabulaire, et ses gardiens du temple. Gardiens toujours « update », sur le matériel, les méthodes de montage, et comme tous les gardiens d’une orthodoxie : un peu opaques et indéchiffrables pour qui ne partage pas leur passion. L’idée de Kinamik étant celle d’une ouverture à tous ceux qui s’intéressent au vapotage, et pour être précis de faire œuvre de vulgarisation (ce qui n’est vraiment pas péjoratif), je tente toujours et particulièrement dans les tests de me faire comprendre par le plus grand nombre.
Donc sans vouloir me montrer à mon tour rigide et « excluante », ce test se veut compréhensible par tout le monde et ne s’adresse pas en premier lieu aux spécialistes. Ensuite, il y a différentes façons d’aborder le monde des reconstructibles et, parmi toute celles qui existent, il y a, chez beaucoup d’habitués des forums, des amateurs plus intéressés par l’aspect bricolage que la facilité d’utilisation ou le plaisir de vapoter lui-même…J’exagère vous l’aurez compris, toutes les façons de faire sont respectables, mais pour être claire dans mon message :
En ce qui me concerne je vais toujours au plus simple.
Donc, dans le cas précis du Magoo qui nécessite de relier fil résistif et non résistif, je fais mes épissures à la main, je ne dispose pas de plus de matériel que pinces et coupe ongle et je ne compte pas me mettre à souder dans tous les sens. Ce sera jugé imparfait par beaucoup, mais ça fonctionne ; et si la lecture de mes explications vous est insupportable, je vous conseille de vous faire une camomille, ou de relire votre dernier post technique sur les forums lus par vos pairs et tout le monde passera une bonne journée. Le but c’est de vapoter, pas de bricoler…En ce qui me concerne bien évidemment, encore une fois chacun fait comme il l’entend.

Clone …pas clone

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Plus encore que le simple domaine des cigarettes électroniques de type eGo, le monde des atos reconstructibles est le terrain des clones et copies en tout genre. Ainsi à la sortie du Magoo d’iSmoka beaucoup ont vu dans ce nouveau reconstructible un produit très proche d’un must dans le domaine : à savoir l’Ithaka reprenant le système de réservoir de la ligne Golden greek d’imeo. Quiconque a eu la chance d’avoir en main le fameux Ithaka ne peut effectivement qu’être frappé par la similitude dans le design avec le Magoo d’iSmoka. Mais il faut être juste et prudent, dans un domaine ou le terme de clone tient plus de l’anathème, le Magoo ne peut être réduit et décris comme une simple copie d’un reconstructible hors norme ultra performant et aussi beaucoup plus cher … Si ressemblance il y a (et inspiration, on ne peut pas le nier), le Magoo est également très bien fini, bien conçu, et il se paie même le luxe d’améliorer certaine fonctions, ce qui fait de lui un produit tenant allégrement la comparaison avec son ancêtre. Donc stoppons là cet embryon de polémique, il est bien pensé et il fonctionne nous allons le voir.

Des pièces partout.

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Le Magoo parvient monté avec une résistance simple à deux mèches, le tout dans une boite blanche qu’on pourra juger minimale vu le prix de l’ensemble, mais cela pourrait être beaucoup plus onéreux croyez moi, donc ne nous plaignons pas. Vous trouverez aussi avec l’ensemble un manuel succinct, en anglais, mais doté de schémas pouvant vous aider dans le montage/démontage, et surtout dans l’appréhension globale de l’objet.

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Avec les informations du manuel ne vous attendez pas à une décomposition ultra explicative.
Dans le reconstructible il faut donner de sa personne (on a rien sans rien vous le saviez, mais c’est particulièrement vrai dans ce domaine là !). Cet article est là pour dissiper les quelques incompréhensions que vous pourriez avoir, donc lisez attentivement et tout devrait bien se passer.

Première chose avec un reconstructible, c’est un conseil que vous verrez souvent, il faut se familiariser avec l’ensemble. Le Magoo, tel qu’il est monté neuf, est probablement utilisable tel quel, et la résistance par rapport à d’autres m’a semblé convenable, les pressés et les paresseux pourront donc se risquer à un remplissage avec essai immédiat. Mais…il y a un mais, avec un reconstructible le mieux est de tout démonter (c’est ainsi qu’on comprend le mieux son fonctionnement) et de tout nettoyer. Le Magoo était en ce qui me concerne, vraiment rutilant à l’arrivée, néanmoins on peut toujours avoir des petites saletés sur ce genre d’engin (résidus d’usinage, produits divers …), donc il est recommandé de passer au lavage.
Une fois démonté, si c’est votre premier reconstructible, vous allez être impressionné par le nombre
de pièces et probablement un peu perdu.

Les éléments que vous obtenez peuvent vous donner le tournis mais ne vous arrêtez pas à ça. Chacun d’entre eux a sa fonction et son importance. Une remarque d’emblée vous constaterez immédiatement la qualité des pièces. Tout est parfaitement usiné, c’est vraiment propre, de la base taillée dans la masse à la structure de la résistance et son « cœur » en céramique, vous venez d’acquérir un objet d’une grande qualité dont vous vous dites assez immédiatement qu’il va tenir ses promesses.

Entièrement démonté vous obtenez 15 pièces (14 sur la photo car je n’ai pas démonté une des bases du réservoir).

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A tous ceux qui dès cette étape sont pris d’un vertige, pas de panique, pour appréhender l’ensemble dites vous que grosso modo un ato reconstructible de ce type, qu’on peut en faisant un raccourci ranger dans la catégorie « bottom coil », répond aux mêmes structures techniques que quelques produits que vous possédez déjà.

Je m’explique, il y a en gros :

  • Une base.
  • Une résistance qui vient s’y fixer.
  • Un réservoir englobant le tout.
  • Et un drip tip.

Bien sur c’est une schématisation à but pédagogique, certains éléments ici ayant une seconde fonction : la base accueillant un « air flow », et le drip tip pouvant en se vissant/dévissant, régler l’alimentation en liquide. Pour mieux vous faire comprendre cette vue d’ensemble, cette seconde photo vous montre au premier rang les trois pièces de la base avec la fameuse bague de réglage du flux d’air (air flow) au centre.

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La seconde ligne l’ensemble de la structure de la résistance, la dernière pièce sur la droite venant recouvrir les mèches en les maintenant dans leur encoches latérales, son pas de vis externe servant à fixer le tout sur la base.

Enfin les cancres au dernier rang, avec le réservoir et le drip tip qui étant donné sa seconde fonction
de régulation du liquide, se fixe avant le réservoir sur ce que vous aurez déjà monté.

Si vous voulez vous y essayer vous-même, le démontage suit logiquement les étapes suivantes :

  • La bague à la base du drip tip.
  • Le réservoir qui vient avec ses trois pièces, à dévisser doucement, les pas de vis sont très fins (à noter sur les photos je l’expose en deux pièces, j’aurai pu en trois, inutile de le démonter entièrement à chaque fois évidemment).
  • Le drip tip, en l’ôtant vous découvrez la résistance.
  • Ensuite la structure de la résistance elle-même, qui selon les cas viendra seule ou avec la pièce (celle qui est tout à droite au deuxième rang sur la photo précédente) qui enchâsse l’ensemble et permet la fixation sur la base.
  • Une fois tous ces éléments démontés, le « socle » restant peut être séparé en trois pièces : la base elle-même ou se trouve le pas de vis 510, la bague de flux d’air, et la partie supérieure constituant le fond du réservoir.

Voilà, je viens de citer 5 étapes (la résistance et l’installation des mèches viennent patience !), ce n’est pas plus long que ça, pour rassurer tous ceux que le puzzle plongeait dans l’angoisse. Le remontage suit logiquement la même progression dans l’autre sens, un peu de logique et de réflexion et tout se passe sans heurts nous le verrons.

La résistance, l’atomiseur, etc…

Atomiseur, tête d’atomiseur, résistance, il faut faire attention à ce qu’on dit vous l’aurez compris…Toujours pour énerver les puristes et parce que j’ai commencé volontairement à vous faire une description simplifiée, je vais continuer à vous parler de « résistance » pour que vous vous fassiez une idée claire.

Petite photo de la chose.

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La voilà donc la bête, sans la bague déjà décrite, qui sert à rabattre, la ou les, mèches de silice dans leurs gouttières respectives (lorsque vous montez deux mèches comme sur le montage de cette photo), et qui permet de visser le tout sur la base.

L’ensemble de cette tête d’ato est très bien conçu comme vous pouvez le voir, petite visite guidée, je pars de gauche à droite pour que vous suiviez la description :

  • Tout à gauche le plot de contact qui est monté sur ressort, si on reste dans la comparaison avec l’Ithaka c’est un premier bon point.
  • Le joint de silicone, qui a deux fonctions, puisqu’il vient étanchéifier le bas du réservoir, et comprimé/isolé le fil non résistif sur ce qui est le « pôle » positif.
  • Après la partie métallique crénelée que vous apercevez, se trouve une bague de plastique intégrée à l’axe lui-même, qui constitue la véritable séparation/isolant entre les deux pôles. En d’autres termes, si elle n’est pas là ça ne marche pas…Je vais y revenir.
  • Ensuite en zoomant vous remarquez un pas de vis sur lequel coulisse une autre bague crénelée, en plastique cette fois-ci, qui lorsque elle est vissée comme sur la photo vient bloquer l’autre fil non résistif (là il est de l’autre coté logiquement) sur la base métallique du corps de cette « résistance ».
  • Le reste c’est bien évidemment le corps de la tête d’ato en métal, qui sert de réceptacle à la partie blanche en céramique.

Si la lumière ne vient pas à la lecture de cette petite check list, survolez là à nouveau, je vous certifie  que ce n’est pas compliqué.

A présent que nous avons fait le tour du propriétaire, je tiens à préciser deux trois choses. Si comme j’y ai fait allusion dans mon intro cet ato n’est pas le plus abordable techniquement, du fait déjà de son montage : non résistif – résistif – non résistif, il est néanmoins extrêmement bien pensé et construit (merci quand même l’Ithaka !). Du coup, je n’ai que deux critiques à formuler moi qui suis si généreuse sur ce point habituellement. S’il y a un souci : fuite ou court-circuit, cela sera le fait d’un montage erroné ou du dysfonctionnement de quelques unes des petites pièces que je viens de décrire.

Alors justement je vais grogner un peu…un tout petit peu…

Pour ce qui est des fuites possibles, il faut savoir que la cuve du réservoir récupère logiquement le liquide et que à moins d’un trop plein (ne pas trop remplir on le verra) et à condition d’avoir coupé ses mèches à la bonne longueur ce qui s’y trouve va être vaper. Il est difficile si on s’en tient à une bonne utilisation d’avoir du glou glou. Mais…un petit mais, le joint silicone situé à l’extrémité de l’axe joue à ce propos un rôle ultra important puisque c’est lui qui vient obturer la perce par ou passe l’axe de la résistance (le tube d’aspiration), et il n’est pas d’une qualité irréprochable comparé au reste du Magoo. Mal positionné ou abimé (et il s’abime un peu trop vite à mon gout), il laissera passer du liquide. Celui-ci finira dans la partie inférieur de l’ato ou passe l’air, et sortira logiquement par le trou ou se fait le réglage de l’air flow…

Donc :

1. Surveillez ce petit joint d’une manière générale.
2. Une fois le tout remonté, et la résistance testée sur votre MOD ou ce que vous avez sous la main, n’hésitez pas à démonter la base du Magoo et à regarder dessous voir si ce joint est bien positionné.
3. Pour les vrais paranoïaques, au remplissage fermez complètement le réglage d’air Flow. Ensuite ouvrez-le doucement, si ça perle tout de suite, c’est qu’il y a un souci…

Seconde remarque la pièce de plastique noire (pas celle qui se visse, l’autre), intégrée à l’axe /tube d’aspiration lui-même n’est pas non plus top qualité. Elle a une fâcheuse tendance à s’abimer et risque à terme de se désagréger si vous ne vous montrez pas soigneux. Comment peut-elle se détériorer me direz vous vu l’endroit où elle se trouve ? C’est simple à comprendre : cet axe parcourant toute la tête d’ato et qui constitue le tube d’aspiration se démonte en dévissant une pièce qui se loge à l’intérieur de la partie blanche en céramique. C’est la seule opération de démontage qui nécessitera par ailleurs l’usage d’un tournevis (reportez vous à la photo d’ensemble des pièces et vous verrez de quoi je parle). Ce démontage est utile pour nettoyer à fond votre Magoo, mais prenez garde lorsque en remontant le tout, vous remettrez ce tube dans son logement, de ne pas trop serrer la vis que je viens de mentionner. A chaque serrage exagéré vous fragiliserez un peu plus cette fameuse partie isolant de plastique noir…

Voilà, à présent vous êtes prévenus, c’est fini pour les détails pénibles mais ça valait le coup d’en dire deux mots.

Les épissures :
Alors c’est clairement la partie délicate, c’est pour cette raison qu’elles ont droit à un chapitre particulier. Probablement la partie la plus intimidante si c’est votre première fois. Sur le Magoo d’iSmoka, le montage suit le schéma : fil non résistif –fil résistif – fil non résistif. C’est certain, là vous êtes sur une autre planète par rapport à votre cigarette électronique de type eGo…

Traduction en français :

  • Un fil non résistif relié au pôle positif court le long de toute la structure de la tête de la résistance.
  • Il est relié à un fil résistif au moyen d’une épissure.
  • Le fil résistif, celui qui va chauffer est enroulé en spires autour de vos mèches.
  • Une seconde épissure à l’autre extrémité, relie un second fil non résistif.
  • Qui court à son tour le long de la structure pour aboutir au pôle négatif. Pour les moins courageux d’entre vous je le précise, vous pouvez trouver auprès de spécialistes des fils pré-joints présentant des valeurs de résistance définies que vous n’aurez qu’à enrouler autour de vos mèches.

Pour les aventuriers et les aventurières comme moi, encore une fois pas de panique c’est une question de bon sens. Une pince et un coupe ongle suffisent. Vous découpez un non résistif d’à peu près 5 cm, idem avec un résistif (attention plus vous avez de résistif plus la valeur de la résistance va être haute, donc faites des essais pour atteindre vos préférences).
Croisez les deux fils en formant une croix, en laissant un peu plus d’un cm à chaque extrémité. Ensuite enroulez serré le fil non résistif autour du fil résistif, inutile de le faire sur trois centimètre ! Vous coupez à ras les bouts de fils pour faire quelque chose de propre, et vous pressez votre épissure légèrement avec une pince pour solidifier le tout.

Recommencez l’opération de l’autre coté avec à nouveau 5cm de non résistif, il vous reste à présent en assemblant deux mèches à former des spires autour des fibres de silice. Appliquez vous, inutile de trop serré, rapprochez les spires les unes des autres en évitant qu’elles ne se touchent. Là attention très important, les épissures peuvent finir légèrement sur les mèches, mais surtout il faut que l’ensemble du fil résistif touche les mèches, sans cela vous risquez de former un point chaud. Et ça c’est mal.
Voilà, donc normalement si vous avez suivi tout ça vous avez dû louper votre première résistance !…Bon c’est normal c’est la première, recommencez vous êtes courageux et déterminé comme tout bon vapoteur/vapoteuse, ça sera mieux la prochaine fois. Mais pour voir si tout fonctionne le mieux c’est tout de même d’installer les mèches, on y vient. Montage des mèches.

Petite photo d’illustration.

Magoo_S7

La vous voyez le montage single coil deux mèches, similaire à celui que vous trouverez au déballage et dont la valeur était un peu trop haute pour moi (testée à 2,2 Ohms). J’ai donc refais celle-ci qui est au alentour de 1,8 0hm ce qui est à peu près ce que je visais.

Comme vous le voyez c’est assez intuitif, que vous soyez sur ce type de configuration, ou en double coil comme nous le verrons tout à l’heure. Le résistif doit être disposé bien au centre de l’ensemble et les mèches suivront logiquement leur chemin de chaque coté dans « les gouttières » dévolues au passage des fils non résistifs, qu’elles vont recouvrir une fois en place.

La connexion, ce qui est tout de même le plus important se fait de la façon suivante, je vous remontre 

La même photo :

resistance_magoo°s

Si vous êtes rétif aux lois de l’électricité, (ou est le positif, ou est le négatif ?) contentez vous d’agir
avec logique. Retenez donc l’aide mémoire suivant :

a) – Le fil non résistif qui parcourt la partie blanche en céramique vient se fixer après la partie métallique crénelée. Vous faites quelques tours autour de l’axe et vous remontez le joint de silicone vers le haut pour coincer l’ensemble. Tout ce que je viens de détailler est parfaitement
visible sur la photo.

b) – L’autre fil non résistif, suit lui une « gouttière » métallique (de l’autre coté sur la photo) et viendra s’enrouler à la base de la tête, pour faire les tours de fil nécessaires, vous aurez au préalable dévissez la bague de plastique noir crénelée, pour ensuite la remonter vers le haut
(beau pléonasme, j’en suis assez contente !) en la revissant ce qui coincera le tout.

Petite précision d’importance : la photo d’illustration rendant mieux en dévoilant la partie céramique, c’est l’angle que j’ai choisi, mais vous aurez compris qu’en toute logique (désolée),  c’est l’étape b) qui doit être faite en premier…

Ensuite il vous reste à rabattre les mèches dans leur conduit/gouttières respectives. Une fois qu’elles  sont plaquées sur leur emplacement et recouvrent les fils non résistifs, vous coupez les mèches à hauteur du fameux joint de silicone (un tout petit peu après en fait) afin que leurs extrémités trempent bien dans le fond du réservoir.

Ensuite, je vous conseille de monter directement dessus cette pièce
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L’ordre normal de montage conseillé par le fabriquant stipule de fixer cette pièce dans la base du Magoo et ensuite de venir y insérer l’atomiseur lui-même. Sachez qu’il n’y a pas de méthode unique,  choisissez celle qui vous parlera.
Pour ma part j’ai choisi de la visser à part, en premier, sans serrer pour que tout soit en place, puis,  d’insérer l’ensemble dans la base.

A savoir néanmoins :

  • Cette pièce doit être vissée jusqu’au bout sur la base, le joint de silicone que vous apercevez venant s’écraser sur la partie supérieure de celle-ci.
  • Puis vous faites descendre la tête d’ato, jusqu’au bout ou pas, là c’est votre choix. C’est important parce que vous allez voir en vissant que la petite fenêtre visible sur la photo vous permet ou pas de faire apparaître les mèches de silice.
  • En clair, si vous voyez les dites mèches vous bénéficier de l’alimentation Automatique en liquide. Si c’est le pas de vis que vous apercevez, vous pourrez user du réglage du débit par le biais du drip tip (vissage/ dévissage).

Le montage en double coil.
Juste le même principe que tout ce que nous venons de voir mais en deux fois plus long évidemment.

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La vous pourrez mesurer un des quelques petits avantages du Magoo d’iSmoka. Encore pour établir une comparaison avec l’Itakha, il y a tout simplement plus de place pour le montage et l’insertion des mèches dans leur emplacement. C’est appréciable dans le cas d’un montage en double coil ou vous bénéficiez d’un peu d’espace pour vos épissures. Le principe général des doubles coil suit ce que je vous ai expliqué précédemment, à ceci près que chaque mèche, comme vous pouvez le voir, a ses spires.
Pour le reste chaque mèche également viendra se rabattre dans son logement en suivant son fil respectif. Les deux fils non résistifs de part et d’autre de la structure, suivent un chemin tout aussi logique dans chaque « gouttières » pour rejoindre leur contact.

Quelques trucs à ne pas oublier pour que cela fonctionne :

  • Tout d’abord vous montez deux « micro coil » en série pour être précis, ce qui sous entend que :
  • Pour obtenir une résistance de 1,5 Ohms vous devez faire deux résistances simples de 3 Ohms.
  • Que vous devez faire de nombreux tours avec le fil résistif, donc privilégiez un Khantal 0.20 qui sera plus facile à travailler et qui vous donnera une valeur de résistance plus haute.
  • Rapprochez les spires entre elles sur chaque mèche, lorsque vous déclenchez votre MOD elles doivent rougir du centre vers l’extérieur (tout comme un single coil) à peu près simultanément.
  • Et bien sur évitez tout contact entre les deux coils.

Je ne saurai trop vous conseiller le passage par le single coil avant de vous attaquer au double. Vous aurez logiquement l’occasion de vous faire la main. A présent que vous vous y êtes repris à plusieurs reprise pour faire la résistance parfaite, vous vous dites que vous avez bien mérité une bonne vape pour vous récompenser, donc allons-y.

Remplissage du Magoo-s 

Dernière chose à faire, remplir votre réservoir. Avant d’y aller de bon cœur avec l’e-liquide de votre choix, pensez aux quelques gouttes bien venues pour accélérer l’humidification de vos mèches. Droppez directement sur celles-ci, ça ne peut pas faire de mal. Le véritable remplissage intervient après le remontage complet, et si vous m’avez bien lu jusqu’ici et que vous remontez en sens inverse les étapes de démontage que j’ai décrites plus haut, le dernier élément à fixer est la bague située à la base du drip tip. Alors précisément ne la fixez pas encore puisque c’est là que ça se passe. Lorsque votre Magoo est assemblé, vissez jusqu’au bout le drip tip et faites le descendre ainsi dans sa position la plus basse. Cela libère au niveau de la jonction entre le drip tip et le tank, l’espace nécessaire au passage d’une aiguille ou de l’embout de votre flacon d’e-liquide pour permettre le remplissage. Un des schémas du manuel vous montre précisément la marche à suivre.

Trois choses à savoir.

  • Pour remplir, vissez impérativement le drip tip vers le bas.
  • Le Magoo est donné pour une contenance d’un peu plus de 3ml mais n’insistez pas non plus.
    Le trop plein a une sanction immédiate : glou glou et fuite.
  • Arrêtez-vous par prudence à la limite haute de la partie transparente du réservoir. Souvenez vous de mon conseil, et fermez le réglage d’air flow, vous le rouvrez doucement une fois le réservoir rempli et après l’humidification des mèches ; en cas de grosse bourde de montage, ou de trop plein, vous verrez le liquide perler. Ce dernier conseil est loin d’être obligatoire c’est juste une précaution si vous avez un doute sur votre remontage.

Vapeur et Saveur du Magoo-s 

Après tous ces efforts un peu de réconfort et vous l’avez déjà deviné, avec ce Magoo d’iSmoka, vous allez en avoir. Je ne vais pas aller jusqu’à dire que le travail consenti au montage de cet ato reconstructible est proportionnel à son rendu, mais nous n’en sommes pas loin. C’est excellent tout simplement.

Qualité de vapeur, respect total des goûts, rien à redire. Je suis restée un peu scotchée sur les liquides Vapor Craze lors de mon dernier test, et je peux vous dire que certains d’entre eux se marient très bien avec le Magoo. Comme tout ce qui s’apparente à un BCC, on obtient un rendu tiède/chaud qui me va très bien. Les adeptes de la violence eux, ont le choix d’un montage en double coil qui est très impressionnant ! C’est vraiment puissant, chaud, ça fonctionne très bien pourvu qu’on aime. Le tirage est assez ouvert, un peu moins que l’Itakha néanmoins, ce qui personnellement me va. L’avantage étant, et c’est un point fort de cet ato, que le réglage d’air flow que l’on vous promet, est pour une fois, effectif. La bague est très bien conçue, et offre une progressivité réelle selon la position que vous choisissez. L’autre originalité du Magoo c’est ce fameux réglage de l’arrivée d’e-liquide, avec ce drip tip qui selon qu’il monte au descend, découvre les mèche de la tête d’atomiseur.

Ca aussi ça fonctionne, mais l’aspect régulation/gradation est moins perceptible. Disons qu’avec des liquides particulièrement épais en 100% VG cela peut se montrer utile pour redonner un regain d’alimentation. Toujours pour rester sur le point du liquide, le Magoo d’iSmoka a les défauts des ses performances…Cela consomme énormément. Si ce sont vos premiers pas sur ce type de produit vous allez probablement être surpris. D’autant plus d’ailleurs que malgré sa taille et son poids le Magoo n’embarque pas plus qu’un aspire BDC… Si vous vous embarquez dans ce genre de considération, stoppez là. L’autonomie n’est pas le but premier, ni la petite taille, ni l’aspect nomade, ou quoi que ce soit. On ne demande pas à une voiture de sport les performances de consommation d’un break familial.

Conclusion du test du Magoo-S

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On a beaucoup glosé à sa sortie sur ce fameux Magoo, à l’essai on comprend qu’il mérite en effet qu’on s’y intéresse. Pas le plus facile d’accès, pas le plus intéressant au niveau contenance, mais définitivement un produit qui rappelle tout l’intérêt des reconstructibles. Lorsque je prédisais que des débutants redécouvriront leur e-liquide favori, je n’exagère pas, c’est une autre étape dans la vape. Coté bémol, pas grand-chose, si ce n’est que comme tous les produits de sa catégorie, le Magoo exige un véritable investissement dans son utilisation et son montage, pour démontrer tout ce dont il est capable.

J’aurai plus à redire sur la qualité des quelques pièces que j’ai citées qui portent une ombre au tableau d’ensemble et c’est dommage.
Il reste que, si on demeure sur le niveau de la performance, il coûte deux à trois fois moins cher que  des systèmes comparables sur leur rendu, donc je conseille à tous ceux qui ont encore du courage  après la lecture de ce très long article d’y jeter un coup d’œil.

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