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Toutatis, artisans de l’e-liquide

Dans la vape depuis 2010 via les magasins Vapotech, Grégory Avril et Virginie Avril-Guépratte se sont fait surtout connaître via Toutatis et leur marque star d’e-liquides Mécanique des Fluides. Rencontre avec ce couple de passionnés qui vit la vape 24h/24.

Commençons par les présentations…

Grégory Avril : Je suis gérant de Vapotech et président de Toutatis. J’ai 42 ans. Nous sommes installés à Mont-de-Marsan, dans les Landes, depuis 2012.

Virginie Avril-Guépratte : Je suis gérante de Vapotech et directrice générale de Toutatis. J’ai 35 ans. Je suis originaire de Normandie, une petite ville à proximité du Mont-Saint-Michel.

Quand vous êtes-vous rencontrés ?

V. A.-G. : En juillet 2000, j’avais 16 ans et j’étais en discothèque quand un inconnu très mal habillé est venu vers moi et m’a dit “Salut, je m’appelle Greg. Tu veux partir en vacances avec moi ?”. J’ai accepté et deux semaines plus tard, nous étions dans le sud de la France. Aujourd’hui, nous avons deux enfants !

Dans quel secteur travailliez-vous avant la vape ?

Virginie Avril-Guépratte et Grégory Avril

G. A. : J’ai été aide-soignant pendant 17 ans dans différents services hospitaliers : médecine, rééducation polytraumatisés, oncologie, soins palliatifs, neurologie, gériatrie, réanimation cardiaque…

V. A.-G. : J’ai étudié l’ostéopathie 3 années avant d’intégrer l’entreprise familiale en vue d’une reprise. Mon père et moi avions une vision trop divergente de l’avenir de la société, spécialisée dans la transformation de fruits, et je me suis lancée à mon compte sur le même secteur d’activité mais on m’a diagnostiqué une fibromyalgie. Puis, j’ai été consultante en communication pour TPE artisanales avant de rejoindre Grégory dans l’aventure Vapotech.

Quel a été votre premier contact avec la cigarette électronique ?

G. A. : J’ai allumé ma première cigarette à 11 ans. J’ai arrêté de fumer à la naissance de mon fils en 2003 en utilisant des patchs et des cigarettes sans tabac composées d’un mélange de plantes, les NTB, qui étaient alors vendues en pharmacie. J’ai pris 20 kg et j’ai tenu un an sans que l’envie de fumer ne me quitte. J’ai découvert la cigarette électronique en 2009 sur YouTube avec les vidéos de MCortex (Mickaël Hammoudi). Je souffrais d’hypertension et, à la suite d’un malaise, un cardiologue m’a dit que je devais arrêter de fumer immédiatement ou je serais mort à 40 ans. Quelques jours plus tard, je suis allé dans une pharmacie acheter une cigalike. Je n’ai jamais plus fumé.

V. A.-G. : J’ai essayé la cigarette durant mes années collège pour faire comme les autres. J’ai trouvé le goût horrible mais, ce qui m’a dissuadée de fumer, c’est le coût du paquet. Je préférais dépenser mon argent à la librairie que chez le buraliste. Je suis donc non-fumeuse. Mon fils et moi étions les dommages collatéraux du tabagisme de Greg. J’ai assisté à son arrêt grâce à la vape comme à un miracle.

En 2013, vous ouvrez votre 1re boutique Vapotech, quel a été le déclencheur ?

G. A. : Je me suis beaucoup documenté sur la cigarette électronique et surtout sur l’e-liquide et sa composition. Mon entourage a été témoin de mon sevrage “sans souffrance” et je parlais souvent de mon expérience. Beaucoup me demandaient des conseils et où en acheter. Je les orientais sur des sites Web mais ils souhaitaient être accompagnés et assistés, alors j’ai créé mon activité sous le statut d’auto-entrepreneur. Je vendais sur rendez-vous à mon domicile jusqu’à ce que je décide de créer mon propre site marchand en 2011. Pendant 2 ans, j’ai cumulé mon travail d’aide-soignant la nuit et la vente de cigarette électronique le jour. Épuisé, j’ai quitté mon poste d’aide-soignant à Bayonne pour m’installer à Mont-de-Marsan. Pendant un an encore, je distribuais sur le Web et sur rendez-vous à la maison.

V. A.-G. : L’activité envahissait trop notre vie privée, les clients commençaient à venir sans rendez-vous, même le dimanche. J’ai encouragé Greg à ouvrir une boutique. C’est à ce moment-là que je l’ai rejoint à temps plein dans l’aventure. Nous avons trouvé un local et réalisé les travaux nous-mêmes alors que j’étais enceinte de notre fille, pour ouvrir le 3 juillet 2013.

Nous reprenons le développement du réseau Vapotech, en succursale dans le Sud-Ouest et en franchise sur le reste du territoire

Aujourd’hui, combien de boutiques comporte le réseau ? Avez-vous la volonté de l’étendre au-delà du Sud-Ouest ?

G. A. : Il y a huit boutiques Vapotech auxquelles s’ajoute le site marchand vapotech.fr. Nous sommes présents sur les agglomérations de Mont-de-Marsan en centre-ville et en centre commercial, Aire-sur-l’Adour, Dax, Périgueux, Bayonne, Pau et Tarbes.

V. A.-G. : Nous reprenons le développement du réseau Vapotech, en succursale dans le Sud-Ouest et en franchise sur le reste du territoire. Nous avons pris le temps de perfectionner notre modèle, de consolider des partenariats, de constituer une équipe d’experts et de créer un centre de formation pour notre réseau. Nous sommes prêts à partager l’outil que nous avons façonné et à accompagner des franchisés.

À quel moment avez-vous eu l’envie de créer des e-liquides ? Et pourquoi ?

G. A. : Début 2015, notre activité de distribution était bien lancée. Nous avions alors 4 magasins. Nous souhaitions proposer davantage de saveurs à nos clients et exclusivement des produits français dont nous pouvions garantir la qualité. Nous avons décidé de créer l’entreprise Toutatis pour lancer la marque Mécanique des Fluides et ainsi maîtriser la fabrication de nos produits de la conception jusqu’à la vente aux vapoteurs. Nous avons à cœur d’être indépendants et de pouvoir garantir à nos clients plaisir et sécurité en vue de l’arrêt du tabac.

V. A.-G. : Cette création d’une seconde entreprise, se lancer dans un nouveau métier à la veille de l’application en France de la directive européenne, c’était aussi un défi à relever. L’expérience de Grégory en milieu hospitalier, où les notions d’hygiène et de sécurité sont omniprésentes, et mon expérience dans le domaine de l’agroalimentaire, avec la traçabilité, l’application du système HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point, une méthode qui permet de contrôler la sécurité alimentaire) et la conduction de différents audits portant sur la qualité, nous ont donné la confiance nécessaire pour relever le challenge.

Nous nous définissons comme des artisans

Comment définissez-vous l’identité de Toutatis/Mécanique des Fluides ?

G. A. : Toutatis revendique haut et fort son origine française. Nos produits sont fabriqués en France par Toutatis ! Nous sommes des irréductibles qui résistons encore et toujours à l’industrie du tabac. Nous privilégions de travailler avec des partenaires français. Nous revendiquons un côté franchouillard avec la marque Mécanique des Fluides. Il y a deux ans, nous souhaitions explorer de nouveaux horizons et nous avons créé une seconde marque, Vape’n Joy.

V. A.-G. : Bien que nous travaillions avec la plus grande rigueur, nous nous définissons comme des artisans. Nous mettons en œuvre notre savoir-faire pour assurer toutes les étapes de la fabrication de nos produits et leur commercialisation. Seules les analyses destinées aux notifications sont assurées par un laboratoire extérieur, tout le reste est “fait maison” et dans les règles de l’art !

On ne peut pas dire qu’il y a une frontière qui sépare le pro et le perso.

En interne, comment vous partagez-vous les rôles ?

G. A. : Quand nous avons ouvert le premier magasin en 2013, le succès a été immédiat. La boutique ne désemplissait pas. Parfois, il y avait la queue jusque dans la rue ! J’étais accaparé par les ventes en ligne et en magasin et les commandes à passer. Aujourd’hui, j’assure la gestion financière de nos entreprises et je supervise la fabrication des produits car nous avons formalisé des process et délégué de nombreuses responsabilités liées à la gestion quotidienne de l’enseigne Vapotech.

V. A.-G. : Pendant que Greg était sur le devant de la scène en magasin, j’étais en coulisse dans la réserve. J’assurais tous les autres aspects de la vie de l’entreprise avec ses perspectives de développement qui sont arrivées très rapidement. Juridique, marketing, administratif, agencement, recherche de financement… sont plutôt de mon ressort. Les tâches et les missions se distribuent naturellement et nous prenons la plupart des décisions après en avoir discuté ensemble.

Arrivez-vous à cloisonner votre vie professionnelle et privée ?

G. A. : On ne peut pas dire qu’il y a une frontière qui sépare le pro et le perso. Les journées de travail sont si intenses et nos emplois du temps si différents que certains jours, c’est à peine si on se croise. Il n’est pas rare que l’on parle du travail à la maison le soir pour débriefer. Bien que nous en ayons fait notre profession, la vape est avant tout une passion et fait partie intégrante de tous les aspects de notre vie.

V. A.-G. : Mardi 8 octobre 2013, le Parlement européen a voté contre la classification de la cigarette électronique comme un médicament ou un produit du tabac. De nombreux vapoteurs avaient fait le déplacement à Bruxelles et les magasins avaient fermé symboliquement leurs portes. Ma fille Hélène est née ce jour-là. Cela illustre bien comme vie pro et perso s’accordent parfaitement ! Nous n’avons jamais ressenti le besoin d’instaurer des règles.

Quel est le processus de création d’un e-liquide Toutatis ?

G. A. : À l’origine d’un liquide, il peut y avoir une saveur que l’on souhaite travailler ou associer à une autre, un nom ou un univers, une demande de nos clients… On ne s’impose pas de créer de nouvelles recettes à un rythme régulier. C’est plutôt une question d’inspiration. Généralement, nous créons nos saveurs par assemblage puis nous les validons grâce aux analyses en laboratoire.

La certification Afnor fait partie de nos projets pour l’année 2020.”

Comment avez-vous eu l’idée de collaborer avec Curieux pour votre nouvelle gamme Alchimiste ? Comment se sont répartis les rôles ?

G. A. : Quand nous avons rencontré Mathieu et Maria Czernichow lors d’un Vapexpo, le courant est tout de suite passé. Notre collaboration a porté tant sur les recettes que sur le packaging. C’était l’occasion d’avoir un regard neuf sur notre marque. 

V. A.-G. : Nous avons beaucoup en commun avec eux. Il y a beaucoup de similitudes dans nos parcours mais nous partageons surtout des valeurs et une même vision de la vape.

Est-ce que la certification Afnor fait partie de vos projets ? Si oui, pourquoi ?

G. A. : La certification Afnor fait partie de nos projets pour l’année 2020.

V. A.-G. : Bien que nous la respections déjà, il nous semble essentiel pour la filière de la faire vivre et de la médiatiser.

Quels sont vos réseaux de distribution ?

G. A. : Vapotech bien sûr ! Mais également de nombreuses boutiques spécialisées dans toute la France. La plupart de nos gammes sont disponibles chez les grossistes. Nous n’avons pas de stratégie de vente aux buralistes.

V. A.-G. : Grégory assurait seul la commercialisation de nos liquides jusqu’au recrutement d’Isabelle en septembre dernier.

 Quels sont vos outils pour rester en contact avec les attentes du marché ?

G. A. : Les magasins Vapotech nous permettent d’être au contact des vapoteurs au quotidien et nous sommes également à l’écoute de nos clients professionnels. Nous saisissons chaque occasion de rencontrer et d’échanger avec nos confrères du secteur de la vape : Vapexpo, Sommet de la vape, Vape in Progress mais aussi les rassemblements de la Fivape et les formations.

V. A.-G. : Pour autant, nous ne suivons pas les tendances à tout prix. Nous n’avons jamais fabriqué de produits à base de CBD alors que de nombreux clients demandaient ce produit en magasin.

Sur chaque salon, vous choisissez un thème et vous le poussez à fond jusqu’au moindre détail, notamment avec les déguisements. D’où vous vient ce goût pour la mise en scène ?

V. A.-G. : La première fois que nous avons participé au Vapexpo, il s’agissait de se faire remarquer le plus possible avec un minimum de budget pour le stand tout, en s’amusant ! La réaction des visiteurs a été si positive que nous avons décidé de continuer.

G. A. : Les univers sont toujours en rapport avec nos gammes : le cabinet de psychiatre pour les Concentrés de folie, l’atelier mécanique pour Les Robots, le QG américain de la Seconde Guerre mondiale pour Brothers of Vape, avec lequel nous avons remporté le prix du meilleur stand Vapexpo 2018, et le laboratoire d’alchimie pour la gamme Alchimiste.

Nous avons trouvé des alternatives significativement plus écologiques pour les packagings et les matières premières. Des changements vont s’opérer très prochainement.

Vous vous êtes exprimés à plusieurs occasions sur la question environnementale, notamment lors d’une conférence Vapexpo. Est-ce une priorité pour vous ?

G. A. : La protection de l’environnement est incontestablement une priorité. Nous travaillons constamment à réduire l’impact environnemental de notre activité à toutes les étapes de la fabrication. Nous avons trouvé des alternatives significativement plus écologiques pour les packagings mais aussi les matières premières. Des changements vont s’opérer très prochainement.

V. A.-G. : Notre approche est globale. Le recyclage des déchets n’est que l’étape finale. De sa culture jusqu’à sa consommation, le tabac a un impact majeur sur la déforestation et la pollution. La vape se doit d’être également une meilleure alternative pour l’environnement, pas seulement pour la santé publique.

Quels sont vos best-sellers ?

G. A. : Notre gamme Pièces détachées reste la plus vendue avec Le Populaire, un classique blond type RY4 finement travaillé, et Mentharctique, une menthe forte adoucie par une brise de chlorophylle.

V. A.-G. : La gamme Alchimiste quant à elle représente sans aucun doute notre meilleur lancement.

Avez-vous aussi connu des déconvenues ?

V. A.-G. : En 2014, nous avons beaucoup investi pour ouvrir une boutique dans un centre commercial qui se construisait. Deux jours seulement après l’ouverture, une partie de la toiture de la galerie marchande s’est effondrée. Le ciel nous tombait sur la tête ! La fermeture administrative a duré 6 semaines. Nous avons profité de ce “temps libre” pour ouvrir notre troisième magasin et ainsi faire de cette difficulté une opportunité.

G. A. : Nous avons lancé la gamme Robots au moment où la demande se portait sur des liquides avec additifs : des saveurs très intenses, très gourmandes, très sucrées. Elle n’a pas rencontré un grand succès car elle n’en contient aucun. Nous envisagions même de l’abandonner mais elle trouve un second souffle avec la polémique sur le sucralose.

Sauf erreur de ma part, vous ne proposez pas d’e-liquides aux sels de nicotine, pourquoi ?

G. A. : Nous estimons aujourd’hui ne pas avoir suffisamment de données sur les sels de nicotine.

V. A.-G. : Nous avons proposé des liquides aux sels de nicotine dans nos magasins et bien que nos conseillers en vente aient été formés à ce nouveau produit, les retours clients n’ont pas été probants.

En revanche, vous proposez une gamme avec du Végétol (Mille Sabords). Qu’est-ce qui vous a motivés à la lancer ? Et rencontre-t-elle le succès espéré ?

G. A. : Le Végétol présente de nombreux avantages. Il est notamment idéal pour les vapoteurs sensibles ou intolérants au propylène glycol. Les produits au Végétol rencontrent un grand succès. Lors du dernier Vapexpo, de nombreux professionnels sont venus à notre rencontre pour en savoir plus et découvrir notre gamme Mille Sabords. Nous allons continuer de développer des liquides au Végétol.

V. A.-G. : Contrairement au PG d’origine fossile, le Végétol est obtenu à partir de matière première végétale et selon un procédé de fermentation biologique, sans solvant, ni produit chimique. Le Végétol nous permet de proposer des liquides sur base 100 % biosourcée, plus respectueuse de l’Homme et de l’environnement.

Quelle est la part d’export de votre chiffre d’affaires ? Votre volonté est-elle de la développer ?

G. A. : La part d’export est insignifiante. Nous nous concentrons sur le marché français.

Moins d’un an après notre déménagement, notre développement est si important que nous devons déjà nous agrandir !

Vous venez d’emménager dans de nouveaux locaux ? Vous étiez à l’étroit dans les anciens ?

V. A.-G. : Notre premier local de 300 m2 est rapidement devenu trop petit. Nous avons décidé de construire une usine de 1 000 m2 dédiée à la fabrication du liquide. Notre cahier des charges priorisait la performance, l’hygiène et la sécurité mais prenait aussi en compte le confort de travail de nos collaborateurs et l’environnement. Moins d’un an après notre déménagement, notre développement est si important que nous devons déjà nous agrandir !

Quelle est votre vision du marché français de l’e-liquide ?

G. A. : Nous espérons non pas un assouplissement de la réglementation mais une évolution vers davantage de logique. Nous restons confiants et convaincus que la vape est l’avenir.

V. A.-G. : Un vrai savoir-faire français a émergé en seulement quelques années. Des normes Afnor ont été rédigées et les métiers de la vape se professionnalisent encore avec la création de formations. Le travail de la Fivape et le soutien de médecins et scientifiques éclairés ont permis d’instaurer le dialogue et de gagner la confiance du gouvernement, qui nous associe au Mois Sans Tabac pour la troisième année consécutive comme une aide au sevrage tabagique efficace. Je veux croire que nous ne connaîtrons jamais la situation des USA ou de l’Inde.

Cette tempête nous rappelle que rien n’est encore gagné pour la vape

Selon vous, quelles sont les solutions pour traverser la période compliquée que connaît la filière ?

G. A. : Si la situation ne se rétablit pas rapidement, des magasins fermeront et des vapoteurs reprendront la cigarette. Peut-être devrions-nous être plus transgressifs et oser communiquer en dehors de nos points de vente. Que risquerions-nous ? Sauver des shops ? Sauver des vies ?

V. A.-G. : Cette tempête nous rappelle que rien n’est encore gagné pour la vape. Nous devons dépasser la notion de concurrence pour faire front ensemble à travers la Fivape. Croire le contraire, c’est faire le jeu de Big Tobacco, qui nous divise pour continuer de régner.

Virginie Avril-Guépratte, vous souhaitez participer au Rallye des Gazelles en mars 2020. Où en est ce projet ?

V. A.-G. : Participer au Rallye des Gazelles, c’est me lancer dans une nouvelle aventure à la fois humaine et technique, et mettre un point final à une longue maladie. Montrer ainsi que chaque femme porte en elle des ressources insoupçonnées : une détermination sans faille, un grand courage et l’esprit pionnier. Notre association, Feel Good Women, a déjà mené de nombreuses actions dans le cadre de la recherche de financement mais ce n’est pas terminé. Notre équipage a pu s’inscrire à temps pour la 30e édition de cette course mythique grâce à la confiance de nos sponsors CDA, Conceptogram, Sam’Trot et bien d’autres ! Leur énergie positive est primordiale dans notre projet ! Faites partie du voyage… Sillonnez les épreuves à nos côtés grâce à notre page Facebook Feel Good Women et au suivi en ligne sur le site officiel du Rallye en mars !

Et les centaines de millions de morts à venir dans les pays en voie de développement, on en parle ?

Voyez-vous la présence de plus en plus importante de Big Tobacco dans la vape, comme un avantage ou un inconvénient ?

G. A. : Big Tobacco cherche à redorer son blason en prétendant œuvrer pour la réduction des risques. Et les centaines de millions de morts à venir dans les pays en voie de développement, on en parle ? Là-bas, les produits et techniques de marketing sont les mêmes qu’il y a quelques décennies en occident. Nous constatons aussi qu’ils ne défendent pas la vape quand elle souffre de désinformation alors qu’ils en auraient les moyens. Ils nous montrent patte blanche mais ne soyons pas dupes !

V. A.-G. : Je suis convaincue que leur présence sur le marché de la vape ne nous apporte rien de bon. Cela va semer le trouble dans l’esprit des fumeurs qui vont faire l’amalgame entre tabac, tabac chauffé et vape. Chez Vapotech, nous ne distribuons aucun produit de Big Tobacco.

Quels sont vos projets à venir ?

G.A. : Nous avons à cœur de prendre un tournant très engagé sur le développement durable.

V. A.-G. : Certification Afnor, agrandissement des ateliers de fabrication Toutatis, construction de locaux pour le siège Vapotech, sa centrale d’achat et son centre de formation, ouverture de magasins en succursale et en franchise et un Rallye-Raid international hors-piste 100 % féminin dans le désert du Maroc… Pas sûr que nous prendrons des vacances en 2020 !

La vape de Virginie Avril-Guépratte

  • Vapoteuse depuis : 2012
  • Setup actuel : IStick Basal
  • Liquides préférés : Platine
  • Taux de nicotine : 0 mg/ml
  • Consommation occasionnelle

La vape de Grégory Avril

  • Vapoteur depuis : 2009
  • Setup actuel : Tessera avec un Subtank
  • Liquides préférés : Or, US Air Force, Surfing Vape et Devil Creature
  • Taux de nicotine : 6 mg/ml
  • Consommation quotidienne : entre 4 et 6 ml

Toutatis en chiffres

  • Chiffre d’affaires 2018 : N.C.
  • Croissance du chiffre d’affaires en 2018 : 100,04 %
  • Nombre de salariés : 14
  • CDI créés en 2018 : 7
  • Superficie du local : 1 000 m²
  • Nombre de points de vente en France : N.C.
  • Nombre de références au catalogue : 167
  • Part de l’export dans le chiffre d’affaires : 3 %
  • Présence internationale : Royaume-Uni, Belgique, Suisse, Italie

Toutatis en dates

  • Création de la société : mai 2015
  • 1ers e-liquides : juin 2015
  • 1ers concentrés : septembre 2016
  • 1ers grands formats : mars 2017
  • 1ers e-liquides au Végétol : octobre 2018

Vapotech en chiffres

  • Année de création : 2010
  • Chiffre d’affaires 2018 : N.C.
  • Croissance du chiffre d’affaires en 2018 : 39,27 %
  • Nombre de salariés : 28
  • CDI créés en 2018 : 12
  • Nombre de boutiques : 8 + Web 
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