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Y a-t-il vraiment des métaux lourds dans la vape ?

Concrètement, les pessimistes de la vape ne veulent pas lâcher l’affaire après ces dix années d’évolution. Après les études décrédibilisées sur les arômes, les formaldéhydes et consorts, voici qu’apparaît une nouvelle hypothèse cancérogène à base de métaux lourds qui seraient présents dans la vape et les e-liquides.

Les chercheurs scientifiques ne se lassent pas de recourir aux petits tests en laboratoire pour discréditer un temps soit peut la notoriété de la vape et trouvent systématiquement des thèmes dérangeant mais à un niveau de sériosité toujours aussi dérisoire. Effectivement, la nouvelle théorie alarmiste porterait sur la présence de métaux (plomb, arsenic, manganèse, nickel…) dans le liquide de vape atomisé par la résistance et qu’à un certain niveau cela entrainerait un cancer. Les métaux créent une vape dangereuse ? Qu’en est-il vraiment ? Est-ce vrai ? Et si oui, cette présence serait-elle dangereuse ? Nous allons y répondre de suite.

Base de l’étude

Les américains sont les champions du fouillage et c’est bien connu. Au niveau de la vape, pas moins d’une dizaine de recherche sur la cigarette électroniques controversées ont été dénombrés et tous portent sur l’émission d’éléments cancérigènes partant de la cigarette électronique et de ses accessoires ainsi que du e-liquide, que ce soit au niveau de la température, de l’inhalation….

Cette fois-ci, l’étude menée par les chercheurs de l’école Bloomberg se base sur la mesure des métaux présents dans l’E-cig et les e-liquides. Très confiants de leur résultat, les chercheurs ont effectivement déniché des métaux lourds comme du chrome, du plomb, du manganèse et ne se sont pas attardés pour publier très rapidement des conclusions, en bref une nouvelle étude anti-vape.

Selon eux, l’assujettissement du corps humain à ce type de substance à long terme peut produire des effets néfastes. Les risques sont surtout cancérigènes mais l’exposition peut également provoquer les maux de certains organes comme les poumons, le cœur ou le cerveau (maladies cardio-vasculaires). Le patron de l’étude a affirmé la propriété dangereuse de ces métaux synthétisés par la résistance et a annoncé l’urgence d’une intervention en mentionnant la FDA cigarette électronique, qui est une institution de soutien à l’e-cig en Amérique du nord…typique du lobby anti-vape !

Si on résume l’ensemble de cette découverte, c’est que la cigarette électronique libère par l’aérosol des métaux potentiellement dangereux pour le système immunitaire, un peu au même niveau que la nicotine ou le tabac et que c’est le système de vapotage par inhalation qui en est la source. Soit par la propriété des ingrédients de la base et de l’arôme liquide (propylène glycol ou PG, Glycérine végétale ou VG, les arômes et les additifs) couplée par la chauffe de la résistance à température élevée.

Des métaux ? Oui…mais pas dangereux ! Le Docteur Farsalinos répond à l’étude.

Il est évident que la vape recèle des particules pas très saines pour le corps humain, mais ce n’est pas suffisant pour crier à l’E-cig toxique ou à l’e-liquide dangereux. L’évolution du vapotage a voulu que les éléments les plus toxiques soient bannis et cela a été fait durant les cinq dernières années. Il en est ainsi du parabène, de l’ambrox ou de la diacétyle, des carbones, des conservateurs et autres huiles minérales et végétales. Ce goulot a permis au vapoteur de consommer des produits à très faibles risques (voire aucun) et par rapport à la cigarette, ce n’est plus une solution de sevrage tabagique mais un véritable divertissement.

Mais si la plupart des études « cigarette électronique » ont coulé, ce n’est pas faute d’avoir détecté des traces de substances suspectes mais plutôt par la manière d’entreprendre les études. A l’image de la recherche de 2015 qui affirmait la présence de formaldéhyde nocive pendant les dry-hit, les conclusions étaient trop subjectives et l’étude vape ne prenait pas le temps de bien analyser la situation sous toutes ses formes. Ce qui a débouché sur des informations inexactes et erronées.

Sur cette étude menée par Ana Maria Rule du département d’ingénierie et de santé environnementale, on a pu constater que les taux de métaux très bas proviennent bien de la chauffe de la résistance et sont suffisants (selon eux) pour alarmer. Mais c’est au niveau de la mise en œuvre que la conclusion est erronée. Le Docteur Farsalinos a répondu sereinement à ces questions avec une théorie plus que limpide !

Le bon docteur, sauveur de la vape, éclaircit la notion de cigarette électronique métaux et met le point sur la situation d’émission à partir de la pratique quotidienne de la vape. Il explique clairement que : bien que ces métaux soient réels, leur quantité sont très minimes et ne peuvent, par conséquent, entraîner d’effet sur le corps humain à court ou long terme.
Cette déclaration est suivie d’une illustration précise qui évoque un besoin de vapoter 100 ml de e-liquide par jour pour créer le moindre effet… ce qui est complètement inconcevable car un vapoteur normal ne peut atteindre que 600 bouffées par jour avec des flacons de 10ml, très loin des 17000 respirations journalières (pour une exposition complète).

Pour finir, Farsalinos calme le jeu en jugeant cette étude banale et habituelle, une autre tentative d’explication sans fondement. Il avoua que les récentes études anti-vape « faisait état de résultats étranges » mais qui se basent sur des constatations mal interprétées.

En somme, on ne peut plus faire confiance à ce genre d’étude moyennement réalisé qui se hâte pourtant à dénigrer la vape. En tant que scientifique, ces chercheurs devraient plutôt se pencher sur les valeurs réelles en partant de données exactes avec des tests tous azimuts, sachant qu’une étude valable doit partir de thèses, suivi d’une longue série d’expérimentation. Ce qui est rarement le cas de ces campagnes anti-vapes et notamment de cette dernière qui, après une simple découverte sur les métaux, était prête à sonner la sirène d’alarme auprès des institutions sanitaires.

Heureusement que les pro-vapoteurs ne sont pas non plus dénués de sens et d’expérience. On peut déjà remercier les forces vives de la protection de la cigarette électronique comme le docteur Farsalinos, le docteur Polosa et bien d’autres. L’état de l’évolution de l’e-cigarette santé ne promet pas un seul répit pour les vapoteurs car à l’image de la cigarette dans les années soixante, l’e-cig tend à devenir petit à petit une institution sociale avec ses millions d’adeptes éparpillés dans le monde. Vivement l’arrivée des études sincères et sérieuses qui pourront décrypter au fond les vraies vertus de la vape loin des lobbys et des tendances négatives qui ne cherchent qu’à déstabiliser son avancée comme cette dernière.

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